Investing.com -- Les actions de Burberry (LON:BRBY) ont augmenté de plus de 2 % lundi sur fond de spéculations croissantes selon lesquelles le géant britannique de la mode pourrait bientôt être racheté par la marque de luxe italienne Moncler (BIT:MONC).
Les rumeurs d'une acquisition potentielle ont fait des vagues dans le monde de la mode, car l'emblématique marque britannique, connue pour ses trenchs classiques et ses carreaux Burberry, pourrait devenir la dernière marque de premier plan à tomber dans le giron d'une société étrangère.
Selon un rapport du Daily Mail, des sources proches du dossier suggèrent que le personnel du magasin phare de Burberry à Londres a déjà été informé du rachat potentiel.
Les employés ont reçu l'ordre de ne pas discuter de l'accord avec des personnes extérieures tant que les détails n'auront pas été confirmés.
En outre, Burberry aurait interrompu les négociations avec les entreprises affiliées qui vendent ses produits, dans l'attente d'informations supplémentaires sur l'offre de Moncler.
Moncler, fondée en 1952 en tant que fabricant de sacs de couchage, est aujourd'hui surtout connue pour ses vestes matelassées de luxe, très prisées des skieurs et des alpinistes.
Récemment, la marque a élargi son champ d'action et la perspective d'une acquisition par Burberry a été alimentée par des mesures telles que l'acquisition par LVMH (EPA:LVMH), en début d'année, d'une participation de 10 % dans la société mère de Moncler, Double R. Cette évolution a donné lieu à des spéculations sur la possibilité d'une acquisition par Burberry.
Cette évolution a donné lieu à des spéculations selon lesquelles le patron milliardaire de LVMH, Bernard Arnault, pourrait être à l'origine de l'acquisition de Burberry.
Ces spéculations interviennent alors que le nouveau PDG de Burberry, Joshua Schulman, devrait dévoiler une nouvelle stratégie pour la marque, qui pourrait notamment consister à baisser les prix et à se concentrer sur ses modèles classiques.
Toutefois, si le rachat par Moncler se concrétise, il pourrait représenter un changement significatif pour la marque britannique emblématique, brouillant encore davantage les frontières entre les marques patrimoniales locales et les conglomérats internationaux.
Des experts du secteur, dont l'ancienne rédactrice en chef de *Vogue* Alexandra Shulman, ont averti qu'une telle opération serait un coup dur pour la mode britannique, comme l'a rapporté le Daily Mail.