Les constructeurs automobiles européens et les entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables voient le cours de leurs actions baisser pour la deuxième journée consécutive, mardi, sur fond d'inquiétudes croissantes quant à d'éventuels changements de politique aux États-Unis. La récente tentative d'assassinat a renforcé de manière inattendue les perspectives de Donald Trump dans la prochaine course à la présidence, provoquant un malaise parmi les investisseurs.
Le choix de J.D. Vance comme colistier de M. Trump à la vice-présidence a intensifié ces inquiétudes, les remarques publiques de M. Vance, lundi, qualifiant la Chine de menace importante pour les États-Unis et s'opposant à toute nouvelle aide à l'Ukraine. Ces déclarations ont renforcé les craintes qu'une administration Trump-Vance ne mette en place des barrières commerciales, ce qui constituerait un risque pour l'économie européenne axée sur les exportations.
Lindsay James, stratège en investissement chez Quilter Investors, a noté que ce changement politique suggère un éloignement de la position républicaine traditionnellement favorable aux entreprises, ce qui pourrait étendre l'influence du mouvement MAGA. Lindsay James a également souligné les implications potentielles pour les engagements de l'OTAN et le soutien à l'Ukraine, ce qui pourrait augmenter la "prime de risque" sur les actions européennes.
Porsche AG (ETR:P911_p) a été le constructeur automobile européen le plus touché, ses actions ayant chuté de 5,7 % à la bourse de Francfort. La possibilité d'un durcissement de la politique américaine à l'égard de la Chine et le risque de droits de douane américains sur les véhicules européens ont alarmé les investisseurs. D'autres entreprises automobiles, telles que Volvo Car, Mercedes et les fournisseurs de pièces détachées Forvia et Valeo (EPA:VLOF), ont vu leurs actions baisser de 1,6 % à 3,3 %.
Michael Metcalfe, responsable de la stratégie macro chez State Street, a exprimé son scepticisme quant à l'impact d'une présidence Trump sur les marchés d'actifs non américains, en particulier si elle conduit à des droits de douane importants sur la Chine, ce qui aurait probablement des effets négatifs sur l'Europe.
L'indice élargi STOXX 600 en Europe a reculé de 0,4 %, reflétant une perte d'environ 1 % au cours des deux derniers mois, alors que le S&P 500 aux États-Unis a gagné plus de 6 % au cours de la même période.
Les entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables, en particulier dans le secteur éolien, subissent également la pression. Orsted et Vestas Wind Systems ont enregistré des baisses respectives de 3,2 % et 2,3 %, poursuivant ainsi la tendance baissière de la veille. La récente décision de Citi de retirer Vestas de sa liste de valeurs vedettes, citant l'impact potentiel du climat politique américain sur les chances de Trump d'être élu, a encore contribué aux difficultés du secteur.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.