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Les actions repartent à la hausse, l'euro souffre

Publié le 30/09/2019 19:17
Les actions repartent à la hausse, l'euro souffre
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PARIS (Reuters) - Londres exceptée, les principales Bourses européennes ont terminé en hausse lundi, rassurées par la baisse de l'euro et le rebond de Wall Street, deux facteurs qui leur ont permis d'amplifier leur progression mensuelle.

À Paris, le CAC 40 gagnait à la clôture 0,66% (37,21 points) à 5.677,79 points et à Francfort, le Dax a progressé de 0,38%.

L'indice EuroStoxx 50 a pris 0,66%, le FTSEurofirst 300 0,32% et le Stoxx 600 0,35%.

A Londres, le FTSE 100 a cédé 0,24%, pénalisé par la hausse de la livre sterling et la baisse du pétrole.

Hésitantes pendant la première partie de la séance, les actions européennes ont profité par la suite de l'ouverture dans le vert des marchés américains ainsi que de l'accentuation de la baisse de l'euro, tombé au plus bas depuis près de deux ans et demi face au dollar.

Sur le front des tensions commerciales, Peter Navarro, conseiller à la Maison blanche, a qualifié de "fake news" les informations de presse selon lesquelles l'administration Trump envisagerait d'exclure les entreprises chinoises des marchés boursiers américains, qui avaient plombé la séance à Wall Street vendredi.

L'actualité du conflit entre les deux premières puissances économiques mondiales pourrait s'apaiser quelques jours, la Chine étant accaparée par les festivités du 70e anniversaire de la République populaire, et les investisseurs attendent la reprise des négociations au niveau ministériel, sans doute autour du 10 octobre à Washington.

Sur l'ensemble du mois de septembre, le Stoxx 600 a gagné 3,39% et le CAC 40 3,6%. Le troisième trimestre se solde ainsi par une hausse de 1,94% pour l'indice large européen et de 2,51% pour l'indice phare de la Bourse de Paris.

Si le Stoxx 600 affiche une progression de 16,4% depuis le 1er janvier, il ne gagne que 2,4% par rapport à son niveau de fin septembre 2018.

VALEURS

La meilleure performance sectorielle du jour est pour la construction (+1,17%), avec entre autres des hausses de 2,17% pour Saint-Gobain (PA:SGOB), qui a bouclé son programme de cessions en cédant son activité verre et bâtiment sud-coréenne, et de 2,08% pour Bouygues (PA:BOUY), porté par le relèvement du conseil de Barclays (LON:BARC) à "surpondérer".

L'indice des banques de la zone euro a pris 0,63% sur la séance et affiche un bond de 8,72% en septembre, son meilleur mois depuis mars 2017.

EDF (PA:EDF) a gagné 1,88% après l'annonce de la fermeture en février et juin 2020 respectivement des deux réacteurs de sa centrale de Fessenheim, que l'Etat indemnisera à hauteur de 400 millions d'euros.

A WALL STREET

Au moment de la clôture en Europe, Wall Street amplifiait le rebond amorcé dans les tout premiers échanges: le Dow Jones s'adjugeait 0,52%, le Standard & Poor's 500 0,54% et le Nasdaq Composite 0,5%.

L'indice S&P des technologiques prenait alors 0,92% et Apple (NASDAQ:AAPL) gagnait 1,96%, la plus forte hausse du Dow, après des déclarations optimistes de son PDG, Tim Cook, évoquant un bon démarrage commercial des nouveaux modèles d'iPhone et le relèvement par JPMorgan (NYSE:JPM) de ses estimations de ventes.

LES INDICATEURS DU JOUR

En Chine, les deux indices mensuels d'activité dans le secteur manufacturier ne traduisent qu'une très faible amélioration, l'indice PMI officiel continuant de refléter une contraction.

En Allemagne, les ventes au détail ont progressé en août et le chômage reste orienté à la baisse mais ces bonnes nouvelles ont été éclipsées par la première estimation inférieure aux attentes de l'inflation en septembre, à 0,9% seulement sur un an aux normes européennes IPCH.

Aux Etats-Unis, l'indice d'activité industrielle PMI de Chicago est ressorti en baisse et sous le consensus pour septembre, à 47,1, traduisant une contraction.

CHANGES

Les informations de Reuters sur la révision à la baisse des prévisions de croissance des grands instituts allemands d'études économiques et les premiers chiffres de l'inflation allemande en septembre ont alimenté la baisse de l'euro, tombé sous 1,09 dollar pour la première fois depuis mai 2017.

La monnaie unique est tombée jusqu'à 1,0886 dollar avant de remonter à 1,0909. Elle s'est dépréciée de plus de 4% face au billet vert sur l'ensemble du troisième trimestre, sa plus mauvaise performance depuis le deuxième trimestre 2018.

L'"indice dollar", qui mesure les fluctuations de la monnaie américaine par rapport à un panier de devises de référence, prend 0,26%, au plus haut depuis près de deux ans et demi.

Les rendements des emprunts d'Etat de la zone euro ont fini en légère hausse après les déclarations au Financial Times de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), appelant une nouvelle fois les Etats à prendre le relais de la politique monétaire via la politique budgétaire.

Le rendement du Bund allemand à dix ans a pris un peu moins d'un point de base à -0,572% après un pic d'une semaine à -0,542%.

Sur le marché américain, le rendement des Treasuries à dix ans reprend près de deux points à 1,6836% après deux séances consécutives de baisse.

PÉTROLE

Le prix du baril recule après les indices PMI chinois, qui alimentent les craintes de ralentissement de la demande du premier importateur mondial, et la confirmation par Saudi Aramco du retour à la normale de sa production.

Le Brent abandonne 1,58% à 60,93 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,52% à dollars.

A SUIVRE MARDI:

La première séance d'octobre sera animée par une nouvelle série d'indicateurs économiques incluant les indices PMI manufacturiers en Europe, la première estimation de l'inflation de septembre en zone euro et l'indice ISM manufacturier américain.

(Marc Angrand, édité par Jean-Michel Bélot)

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