Les employés de la Banque Royale du Canada (RBC) qui ont rejoint l'entreprise suite à l'acquisition de HSBC Canada sont confrontés à des inquiétudes concernant la sécurité de leur emploi alors que la garantie d'emploi de six mois arrive à son terme. RBC s'était engagée à conserver environ 3.000 anciens employés de HSBC dans le cadre de l'accord de 13,4 milliards C$, qui a été finalisé fin mars.
La banque, qui emploie plus de 96.000 personnes dans le monde, avait trouvé des postes pour près de 80% des 4.500 employés originaux de HSBC Canada. Cela représente environ 3.600 employés, comprenant à la fois le personnel administratif et de détail. Cependant, certains de ces employés ont signalé un manque de direction claire dans leurs rôles quotidiens chez RBC, ce qui accentue les craintes de licenciements imminents.
Un porte-parole de RBC a déclaré que la banque avait créé des ressources dédiées pour aider les nouveaux employés et avait ralenti les embauches pour préserver des postes ouverts pour le personnel de HSBC. Le porte-parole a également mentionné que ceux qui n'auraient pas été placés dans des rôles à la fin de la période de six mois recevraient des indemnités de départ supérieures aux exigences légales.
Lorsque la transition d'environ 3.000 employés administratifs de HSBC a eu lieu en avril, plusieurs sources ont signalé une confusion concernant leurs équipes et leurs responsabilités, certains rôles se chevauchant avec ceux des employés actuels de RBC.
Malgré ces défis, toutes les transitions n'ont pas été difficiles. Un ancien dirigeant de HSBC, maintenant chez RBC, a rapporté que plusieurs membres de son équipe avaient trouvé des postes au sein de la banque, tandis que certains cadres supérieurs ont choisi de prendre des packages de départ volontaire.
L'avenir reste incertain pour certains, car deux anciens managers de HSBC ont mentionné un manque de clarté concernant l'avenir de leurs équipes, même après des discussions avec RBC. Un sondage LinkedIn d'août auprès d'un groupe d'anciens employés de HSBC Canada comptant 1.000 membres a indiqué que 45% cherchaient encore des emplois internes chez RBC, 19% demandaient des packages de départ volontaire et 32% avaient obtenu des postes. La validité des membres du groupe en tant qu'employés de RBC n'a pas pu être confirmée.
Lior Samfiru, avocat spécialisé en droit du travail basé à Toronto, a expliqué que son équipe avait été approchée par d'anciens employés de HSBC inquiets de perdre leur emploi et d'autres qui n'avaient pas reçu de packages volontaires. Il a noté que la duplication des emplois et les pertes étaient attendues en raison de la fusion.
RBC a prévu des synergies de coûts de 740 millions C$, avec des économies importantes attendues entre octobre 2024 et mars 2025, principalement grâce aux services partagés, aux fonctions et à l'informatique la première année, et au soutien à la distribution et aux produits la deuxième année.
Nigel D'Souza, analyste chez Veritas Investment Research, a suggéré que RBC pourrait prendre une charge de restructuration au prochain trimestre en réduisant le personnel administratif, soulignant l'importance d'atteindre les objectifs de synergie de coûts pour les actionnaires.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.