Après avoir traité de l’allocation et de la politique monétaire dans nos deux derniers hebdos, nous aborderons aujourd’hui le cas d’un émetteur obligataire que nous trouvons particulièrement défavorable pour un investisseur, en particulier parce que son rendement et sa prime de crédit sont restés très faibles au regard de la qualité de crédit qui s’est – ou pourrait – se détériorer significativement. Le marché obligataire étant abondant et varié, pourquoi donc risquer l’accident sur des obligations qui offrent entre 4% et 5% de rendement et qui pourraient basculer à 8% ou 10% dans les mois à venir, impliquant des dizaines de points de moins-values ?