PARIS (Reuters) - Les valeurs du jour mardi à la Bourse de Paris où l'indice CAC 40 a accéléré à la hausse peu avant la clôture après l'annonce que le gouvernement russe n'avait pris aucune décision de contrôle des changes et des mouvements de capitaux malgré la chute du rouble. Les échanges ont été étoffés avec plus sept milliards d'euros échangés sur les valeurs du CAC 40 sur Euronext.
* GEMALTO (+5,2% à 64,71 euros) a fini en tête des hausses du CAC 40, bénéficiant de l'attrait pour les cycliques ainsi que d'un contrat avec l'opérateur japonais Kiddi.
* Les produits de base (+2,9%), les pétrolières (+2,9% également), l'automobile (+2,69%) et la chimie (+2,5%) ont signé les plus fortes hausses sectorielles en Europe.
SAINT-GOBAIN a gagné 4,56% à 33,51 euros, porté par son projet d'acquisition du chimiste suisse Sika (+2,6%), AIR LIQUIDE a pris 4,20%, ARCELORMITTAL 2,6% et LAFARGE 2,5%.
* ORANGE a gagné 3,7% à 13,74 euros au lendemain de l'annonce par BT (+1,88%) de l'entrée en négociations exclusives avec le groupe français et Deutsche Telekom (+3,05%) en vue de leur racheter EE.
* RENAULT (-0,72% à 57,62 euros), SOCIETE GENERALE (-0,52% à 34,185 euros), exposés à la Russie, via leurs filiales respectives Avtovaz et Rosbank ont signé les plus deux plus fortes des trois seules baisses du CAC 40. Pour la même raison, TARKETT a perdu 5,21%.
* TF1 (+5,46% à 12,565 euros) a fini en tête des hausses du SBF 120, la valeur rebondissant sur sa moyenne mobile à 200 jours, à 12,0219 euros.
* AIR FRANCE-KLM a pris 3,19% à 8,156 euros. Air France refuse la hausse de 2,4% des tarifs d'Aéroports de Paris en 2015 et demande un gel des redevances pour l'année prochaine, selon le journal Les Echos.
* BELVÉDÈRE (-6,61% à 11,45 euros) a présenté un plan stratégique fixant à l'horizon 2018 un objectif de marge de résultat brut d'exploitation (Ebitda) de 12% à 15%, un Ebitda de 50 à 70 millions d'euros et un chiffre d'affaires de 420 à 460 millions, qui implique une croissance de 25% à 35% de ses métiers coeur.
(Raoul Sachs et Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Jean-Michel Bélot)