PARIS (Reuters) - Les valeurs suivies mercredi à la Bourse de Paris, où l'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 0,46% à 4.111,91 points au terme d'une séance volatile qui l'a vu évoluer dans une fourchette large de 96,51 points.
Comme mardi, les nouvelles de Russie, accompagnées d'un rebond des cours du pétrole ont été à l'origine de la progression. La Banque de Russie a pris une série de mesures visant à stabiliser le rouble.
* Les PÉTROLIÈRES (3,26%) ont signé la plus forte hausse sectorielle en Europe, suivies par les produits de base (+1,97%).
Plus gros volume de la cote, plus grosse pondération du CAC 40, TOTAL a grimpé de 3,5% à 41,845 euros, deuxième plus forte hausse de l'indice, auquel il a contribué pour 15,03 points à la progression de 18,71 points.
TECHNIP (+3,68% à 48,85 euros) a signé la plus forte hausse du CAC 40.
VINCI a gagné 2,46% à 43,135 euros. Pierre Bergé, PDG d'Eiffage (+0,89% à 39,665 euros), a confirmé que l'Etat et les sociétés d'autoroutes avaient conclu en 2013 un accord prévoyant une hausse des tarifs des péages sur la période 2015-2018 pour compenser l'augmentation d'une taxe acquittée par les concessionnaires.
* RENAULT a rebondi de 1,3% à 58,37 euros au lendemain d'une baisse de 0,72%, des investisseurs jugeant exagérées les craintes liées à l'exposition du groupe français à la Russie à travers Avtovaz.
* HERMES a bondi de 10,0% à 304,7 euros et signé la plus forte hausse de l'indice SBF 120, le capital flottant du sellier augmentant sensiblement avec la distribution ce mercredi des actions détenues par LVMH qui, après avoir perdu jusqu'à 8,51%, a fini en hausse de 2,08% à 125,85 euros. CHRISTIAN DIOR, holding de contrôle de LVMH, a gagné 3,78% à 133 euros.
* ERAMET a fait un bond de 5,99% à 76,3 euros, porté par la hausse des cours du nickel.
* L'indice Stoxx du secteur BANCAIRE EUROPÉEN (-0,62%) a accusé la plus forte baisse sectorielle en Europe dans un climat d'incertitudes, bien que Danièle Nouy, présidente du conseil de supervision au sein de la BCE, ait assuré qu'il ne fallait pas craindre un effet de contagion de la chute du rouble sur les banques européennes.
CREDIT AGRICOLE a perdu 1,57% à 10,345 euros, SOCIETE GENERALE 0,88% à 33,885 euros et BNP PARIBAS 0,56% à 47,48 euros.
* Ce contexte a pénalisé également de nombreuses valeurs CYCLIQUES, comme GEMALTO (-1,82% à 63,53 euros), et SCHNEIDER ELECTRIC (-1,58% à 58,41 euros).
* RÉMY COINTREAU a perdu 2,9% à 55,33 euros, plus forte baisse du SBF 120 et de l'indice de l'agroalimentaire et des boissons (-0,28%). Le titre est entré dans une configuration technique baissière depuis le début du mois après avoir enfoncé successivement ses moyennes mobiles à 200 jours (60,885 euros), à 50 jours (56,498 euros) à 20 jours (58,748 euros).
* ALSTOM (-2,5% à 26,555 euros) a accusé la plus forte baisse du CAC 40 après avoir confirmé l'existence de discussions avec le département américain de la Justice au lendemain d'informations selon lesquelles le groupe est sur le point de conclure aux Etats-Unis un accord de règlement dans une affaire de corruption présumée.
* ORANGE a abandonné 1,6% à 13,52 euros. Le groupe, selon le Financial Times, est attaqué en justice en Californie par une start-up de San Francisco, Telesocial, au sujet d'une application mobile qui permet de passer des appels avec ses amis sur Facebook.
* IPSEN s'est octroyé 4,39% à 41,81 euros au lendemain de l'annonce par le groupe pharmaceutique d'un feu vert des autorités sanitaires américaines pour l'un de ses traitements, le Somatuline Depot.
* GENFIT a perdu 2,3% à 34,39 euros, le règlement-livraison des actions nouvelles créées dans le cadre d'un placement privé annoncée le 10 décembre par la société biopharmaceutique intervenant ce mercredi.
(Raoul Sachs, Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Dominique Rodriguez)