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L'Europe finit dans le rouge, le pétrole flambe encore

Publié le 08/03/2022 18:37
Mis à jour le 08/03/2022 18:41
© Reuters. Les Bourses européennes, à l'exception de Londres, ont terminé dans le rouge mardi. À Paris, le CAC 40 a fini en baisse de 0,32% à 5.962,96 points. Le Footsie britannique a en revanche avancé de 0,07%. Le Dax allemand s'est replié de 0,02%. /Photo
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par Claude Chendjou

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes, à l'exception de Londres, ont terminé dans le rouge mardi et Wall Street évoluait également sur une tendance négative à la mi-journée, une nouvelle flambée des cours du pétrole et des métaux ayant ravivé les craintes d'une inflation durable.

À Paris, le CAC 40 a fini en baisse de 0,32% à 5.962,96 points. Le Footsie britannique a en revanche avancé de 0,07%. Le Dax allemand s'est replié de 0,02%.

L'indice EuroStoxx 50 a reflué de 0,2%, le FTSEurofirst 300 de 0,54% et le Stoxx 600 de 0,51%.

Au 13e jour de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'accalmie n'est pas revenue sur les marchés financiers, même si les négociations en vue d'un cessez-le-feu se poursuivent, la Chine ayant dit soutenir l'initiative de Paris et Berlin.

La tendance positive de la matinée, alimentée par des achats à bon compte et l'espoir de voir les pays européens recourir à de la dette commune pour faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine, s'est retournée en fin de séance, précipitant de nouveau le compartiment bancaire et celui du tourisme dans le rouge en Europe.

Selon des économistes, la flambée des prix des matières premières constitue un risque majeur pour la reprise économique encore fragile après la crise du coronavirus.

"Des prix du pétrole plus élevés signifient moins de dépenses non essentielles, ce qui signifie moins de potentiel de revenus pour les entreprises. Ce n'est pas une bonne chose pour les consommateurs ou les entreprises", souligne pour sa part Robert Pavlik, gestionnaire de portefeuille chez Dakota Wealth.

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Le président américain Joe Biden a annoncé mardi que les Etats-Unis suspendaient les importations de pétrole et d'autres produits énergétiques russes, alors que les cours du brut, qui ont frôlé lundi des sommets de près de 14 ans en réaction à des craintes sur l'offre mondiale, poursuivent leur hausse.

La Commission européenne a pour sa part présenté un plan pour réduire la dépendance de l'Union aux énergies fossiles russes, tandis que la Grande-Bretagne entend réduire à néant ses importations pétrolières russes d'ici la fin 2022.

Le baril de Brent, en hausse de 6,75%, se négocie à 131,32 dollars et celui du brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI), en progression de 6,45%, se traite à 127,03 dollars. Goldman Sachs (NYSE:GS) estime que le Brent pourrait dépasser le seuil des 200 dollars le baril, plongeant le monde dans l'un des "plus grands chocs d'approvisionnement énergétique de tous les temps".

Les indices de la volatilité sur les marchés en Europe et aux Etats-Unis sont en baisse mais restent près de leurs niveaux records.

VALEURS EN EUROPE

En Europe, le secteur bancaire, particulièrement exposé à la crise russo-ukrainienne, a gagné 1,66% après avoir dévissé de plus de 25% par rapport à son sommet de février.

Société générale (PA:SOGN) et BNP Paribas (PA:BNPP) ont avancé respectivement de 5,7% et 3,2%. Le groupe bancaire autrichien Raiffeisen et son concurrent italien Unicredit (MI:CRDI) ont pris de leur côté respectivement 6,7% et 6,1%.

Outre les banques, le compartiment du pétrole et du gaz (+3,5%) et celui des services aux collectivités ("utilities") (+1,4%) ont été également recherchés. TotalEnergies a avancé de 1,8%, Veolia (PA:VIE) de 3,6% et Engie (PA:ENGIE) de 3,8%.

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A l'opposé, les hautes technologies (-2,5%) et les valeurs du luxe ont accusé les plus fortes baisse sur le Stoxx 600. Hermès (PA:HRMS) a chuté de 5,5%, l'Oréal de 3,9%, LVMH (PA:LVMH) de 3,1%, Richemont (SIX:CFR) de 4,4% et Capgemini (PA:CAPP) de 2,4%.

Dans l'actualité des entreprises, Danone (PA:DANO) (-1,1%) a reflué après ses résultats, tandis que l'assureur britannique M&G a bondi de 15% à la faveur de l'annonce d'un programme de rachat d'actions de 500 millions de livres.

Des annonces de fusions-acquisitions ont également animé la tendance à l'image d'Albioma qui a grimpé de 9,3% après une information faisant état d'un intérêt du fonds KKR (NYSE:KKR) pour le producteur d'énergies renouvelables, tandis que Telecom Italia (MI:TLIT) (+5,8%) a été soutenu par un article de presse indiquant que KKR souhaite toujours racheter l'opérateur italien mais à un prix revu à la baisse.

A WALL STREET

Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones était quasiment inchangé, le Standard & Poor's 500 reculait de 0,2% et le Nasdaq de 0,3%, dans une séance très volatile.

Seuls cinq des onze principaux secteurs du S&P-500 évoluaient dans le vert, l'énergie (+4,93%) étant en hausse pour la troisième séance consécutive, tandis que le compartiment des nouvelles technologies reculait de 0,4%.

Chevron (NYSE:CVX), ExxonMobil (NYSE:XOM), Callon Petroleum ou encore Occidental Petroleum avançaient de 3,7% à 7,6%.

Le compartiment bancaire (+1,1%), pour sa part, profitait de la remontée des rendements obligataires: Bank of America (NYSE:BAC) gagnait 1,4%.

Caterpillar (NYSE:CAT), en hausse de 8,7%, était soutenu par un changement de recommandation de Jefferies passé à "achat" sur la valeur.

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LES INDICATEURS DU JOUR

Les statistiques publiées mardi par Eurostat ont confirmé que l'économie de la zone euro avait progressé de 0,3% au quatrième trimestre et de 4,6% sur un an.

La production industrielle en Allemagne a pour sa part augmenté en janvier de 2,7% à la faveur notamment d'un redressement du secteur de la construction, selon les données officielles.

CHANGES

Sur le marché des changes, le dollar, qui a profité de l'aversion au risque dans les précédentes séances, cède un peu de terrain par rapport aux grandes devises internationales (-0,10%).

L'euro remonte à 1,0922 dollar après être tombé lundi à 1,0804, son plus bas niveau contre le billet vert depuis la mi-mai 2020.La livre sterling est quasiment inchangé face au dollar à 1,31210 après avoir touché en séance un creux de 16 mois à 1,30830.

TAUX

Les rendements obligataires sont soutenus par les craintes sur l'inflation alors que la Banque centrale européenne se réunit jeudi et la Réserve fédérale américaine la semaine prochaine.

Le taux d'inflation "à cinq ans dans cinq ans" dans la zone euro a bondi à son plus haut niveau depuis fin 2013, à 2,2342%.

Le rendement des emprunts d'Etat américain à dix ans avance de 10,7 points de base à 1,8559%, après un creux de deux mois touché lundi à 1,668%.

Le rendement du Bund allemand de même échéance a fini sur un gain de 12 points de base, à 0,110%, tandis que celui du dix ans français a pris 8,2 points à 0,559%.

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MÉTAUX

Le prix du nickel a franchi pour la première fois de son histoire le seuil des 100.000 dollars la tonne avant de refluer à 82.150 dollars.

L'or, qui a dépassé lundi le seuil des 2.000 dollars l'once, se traite désormais 2.062 dollars, au plus haut depuis août 2020.

Le palladium, qui a enregistré un gain de 60% depuis le début de l'année, reste proche de son record touché lundi à 3.440,76 dollars.

(Reportage Claude Chendjou, édité par Sophie Louet)

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