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L'Europe rechute, doutes sur le dossier ukrainien

Publié le 30/03/2022 18:50
© Reuters. Les Bourses européennes, à l'exception de Londres, ont terminé en baisse mercredi. À Paris, le CAC 40 a fini en repli de 0,74%. Le Footsie britannique a cependant gagné 0,55%. Le Dax allemand a perdu 1,45%. /Photo d'archives/REUTERS/Peter Nicholls
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par Claude Chendjou

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes, à l'exception de Londres, ont terminé en baisse mercredi et Wall Street évoluait également dans le rouge à mi-séance, l'optimisme suscité la veille par l'annonce de progrès dans les discussions entre la Russie et l'Ukraine semblant s'étioler alors que les craintes sur l'inflation se réveillent.

À Paris, le CAC 40 a fini en repli de 0,74% à 6.741,59 points. Le Footsie britannique a cependant gagné 0,55%, grâce notamment aux valeurs minières. Le Dax allemand a perdu 1,45%.

L'indice EuroStoxx 50 a reflué de 1,08%, le FTSEurofirst 300 de 0,58% et le Stoxx 600 de 0,41%.

Au lendemain de pourparlers entre Russes et Ukrainiens en Turquie, le porte-parole du Kremlin a déclaré mercredi que la Russie ne voyait pour l'instant aucun signe de percée dans les négociations entre Moscou et Kyiv après plus d'un mois de conflit.

Sur le terrain, les autorités ukrainiennes ont fait état de bombardements autour de Kyiv et à Tchernihiv, dans le nord du pays, malgré la promesse par Moscou d'une réduction de ses opérations militaires dans ces régions.

Dans ce contexte, soulignent les économistes d'Unicredit (MI:CRDI), l'appétit pour le risque faiblit. L'indice mesurant la volatilité, aussi appelé "indice de la peur", repart à la hausse aux Etats-Unis, de 3,5% à 19,5 points, tandis que son équivalent européen a fini sur un gain de 5,7% à 28,1 points.

VALEURS EN EUROPE

En Europe, seuls quatre grands secteurs ont échappé au repli. La finance, la consommation cyclique et l'industrie, qui avaient profité de l'embellie de la veille, ont accusé les plus fortes baisses sur des prises de bénéfices.

Société générale (PA:SOGN) a abandonné 2,4%, BNP Paribas (PA:BNPP) 2,3% et l'italien Unicredit 1,4%.

Dans l'automobile, dont l'indice a reflué de 2%, Renault (PA:RENA) a perdu 3,8% et l'équipementier Faurecia (PA:EPED) a chuté de 8,4%.

A la hausse, l'énergie (+3,2%) et les ressources de base (+2,4%) ont bénéficié du rebond des cours pétroliers et des métaux industriels. TotalEnergies, BP (LON:BP) et Shell (AS:SHEL) ont avancé de 2,5% à 4,4%, tandis que Rio Tinto (LON:RIO), Anglo American (LON:AAL), Glencore ont pris de 3,9% à 4,6%.

A l'inverse, le renchérissement du pétrole a pénalisé le secteur aérien, à l'image d'Air France-KLM (PA:AIRF) (-2,7%). Le groupe franco-néerlandais a en outre perdu un recours contre des amendes européennes de plusieurs dizaines de millions d'euros sur le fret aérien.

A WALL STREET

Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones reculait de 0,14%, le Standard & Poor's 500 de 0,44% et le Nasdaq de 0,65%.

Les groupes pétroliers profitent de la remontée des cours du brut: Exxon Mobil (NYSE:XOM) gagne 1,6%, tandis que l'indice sectoriel de l'énergie avance de 1,2%.

Les géants des nouvelles technologies refluent, à l'image d'Amazon (NASDAQ:AMZN) qui cède 1,6% et d'Apple (NASDAQ:AAPL) qui abandonne 0,7% après 11 séances de hausse.

LES INDICATEURS DU JOUR

La croissance de l'économie américaine a été légèrement moins soutenue qu'estimé initialement au quatrième trimestre, à 6,9% en rythme annualisé, selon les statistiques définitives publiées une heure avant l'ouverture.

Le secteur privé aux Etats-Unis a en revanche créé un peu plus d'emplois que prévu en mars, soit 455.000, d'après l'enquête mensuelle du cabinet ADP (PA:ADP), qui a également révisé à la hausse le chiffre de février.

En Allemagne, la hausse des prix s'est encore accélérée en mars pour atteindre son plus haut niveau depuis 1981, soit une croissance de 6,7% en rythme annuel, en raison de l'envolée des prix du pétrole et du gaz à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, montre mercredi la première estimation de l'inflation publiée par Destatis, l'office fédéral de la statistique.

CHANGES

Le dollar perd du terrain (-0,65%) face à un panier de devises de référence pour la deuxième séance consécutive après avoir touché en matinée un creux depuis le 17 mars.

L'euro, en hausse de 0,7% à 1,1164 dollar, varie au gré des derniers développements sur les discussions entre l'Ukraine et la Russie.

TAUX

Sur le marché obligataire, le rendement des Treasuries à dix ans marque une pause, perdant environ cinq points de base à 2,352%, tandis que celui à deux ans cède 2,1 points de base à 2,330%.

Cette portion de la courbe des rendements américains s'est brièvement inversée mardi pour la première fois depuis 2019, signe que les marchés anticipent à la fois une nette remontée des taux directeurs et une augmentation du risque de récession à moyen terme.

En Europe, le rendement du Bund allemand à dix ans a fini sur un gain de 2,4 points à 0,661%, en réaction aux chiffres de l'inflation pour le mois de mars. Son équivalent français de même échéance a pris 2,5 points à 1,093%.

PÉTROLE

© Reuters. Les Bourses européennes, à l'exception de Londres, ont terminé en baisse mercredi. À Paris, le CAC 40 a fini en repli de 0,74%. Le Footsie britannique a cependant gagné 0,55%. Le Dax allemand a perdu 1,45%. /Photo d'archives/REUTERS/Peter Nicholls

Les cours du pétrole repartent à la hausse, soutenus par une baisse plus marquée que prévu des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière selon les chiffres de l'American Petroleum Institute (API) et la perspective de nouvelles sanctions occidentales contre la Russie. L'Opep et ses partenaires se réunissent par ailleurs jeudi et selon les analystes l'organisation devrait s'en tenir à ses quotas de production.

Le baril de Brent gagne 3,27% à 113,83 dollars et celui du brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 3,28% à 107,67 dollars.

(Reportage Claude Chendjou, édité par Bertrand Boucey)

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