Investing.com - Les bourses européennes étaient en berne ce jeudi, le moral se trouvant rongé par l'incertitude concernant l'annonce ou non par les principales banques centrales de la planète d'engouragements à la croissance.
En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a régressé de 0.15%, le CAC 40 français de 0.11%, et le DAX 30 allemand de 0.52%.
Les observateurs guettaient en effet les propos que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis tiendra lors du symposium annuel à Jackson Hole, dans le Wyoming, sur fond de rumeurs concernant la propension de celle-ci à procéder à des encouragements supplémentaires.
La nervosité restait de mise en raison des spéculations selon lesquelles la Banque Centrale Européenne serait en train de travailler sur des mesures destinées à stabiliser les marchés obligataires régionaux, et ainsi diminuer les coûts des emprunts espagnols et italiens en préparation de sa prochaine réunion.
Le finance était parmi les lanternes rouges, les français BNP Paribas et Société Générale perdant respectivement 0.67 et 0.48%, imités par les allemands Deutsche Bank et Commerzbank avec 0.47 et 0.55%.
Leurs collègues de la périphérie n'allaient guère mieux, les espagnols Banco Santander et BBVA laissant échapper 0.82 et 0.39%.
Tout n'était cependant pas désespéré, Carrefour, dauphin de la grande distribution mondiale, engrangeant 5.97% suite à l'annonce de profits dépassant les attentes pour le premier semestre.
Toujours en France, Vivendi, plus gros acteur dans les télécommunications et les médias du continent, était aussi en forme, bondissant de 3.77% après avoir lui aussi dépassé les objectifs du second trimestre avec 706 millions d'euros de bénéfice net.
A Londres, le FTSE 100, chargé en matières premières, a trébuché de 0.07%, tiré vers le bas par des miniers en repli.
Rio Tinto et BHP Billiton se sont ainsi effondrés de 1.94 et 1.22%, les cuivriers Xstrata et Kazakhmys leur emboîtant le pas avec 1.15 et 3%.
La compagnie publicitaire WPP a pour sa part trébuché de 4.21% après avoir rébisé à la baisse les prévisions de croissance de ses revenus annuels, ses clients diminuant leurs dépenses à cause de la crise de la dette de la zone euro.
Elle a précisé que ses ventes, en excluant l'impact des acquisitions et les fluctuations monétaires, augmentaraient de "près de 3.5%" cette année au lieu des 4% espérés.
Dans la city, le tableau était plus nuancé, Barclays dérapant de 1.29%, HSBC Holdings de 0.68% et Lloyds Banking de 0.27%, tandis que la Royal Bank of Scotland arrachait 0.47%.
La première avait révélé ce matin la promotion d'Antony Jenkins, auparavant à la tête de sa branche de banque au détail, au poste de directeur général, recollant les morceaux suite au scandale du Libor ayant forcé son prédécesseur Robert Diamond à démissionner.
L'établissement britannique a par ailleurs confirmé après la clôture des transactions d'hier subir une enquête criminelle concernant les honoraires payés en 2008 à un fonds de gestion souverain qatari, au cours de ses recherches de fonds destinés à lui éviter un recours à une bouée de sauvetage gouvernementale.
Les perspectives des marchés américains étaient quand à elles légèrement pessimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0.19%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.22% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.19%.
Rome comptait pour sa part émettre à la mi-journée des bons du trésor à échéance décennale, ce qui devrait constituer un test crucial de l'attractivité de sa dette.
Les Etats-Unis ne seront pas en reste cet après-midi avec le volume des revenus individuels et le décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage.
En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a régressé de 0.15%, le CAC 40 français de 0.11%, et le DAX 30 allemand de 0.52%.
Les observateurs guettaient en effet les propos que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis tiendra lors du symposium annuel à Jackson Hole, dans le Wyoming, sur fond de rumeurs concernant la propension de celle-ci à procéder à des encouragements supplémentaires.
La nervosité restait de mise en raison des spéculations selon lesquelles la Banque Centrale Européenne serait en train de travailler sur des mesures destinées à stabiliser les marchés obligataires régionaux, et ainsi diminuer les coûts des emprunts espagnols et italiens en préparation de sa prochaine réunion.
Le finance était parmi les lanternes rouges, les français BNP Paribas et Société Générale perdant respectivement 0.67 et 0.48%, imités par les allemands Deutsche Bank et Commerzbank avec 0.47 et 0.55%.
Leurs collègues de la périphérie n'allaient guère mieux, les espagnols Banco Santander et BBVA laissant échapper 0.82 et 0.39%.
Tout n'était cependant pas désespéré, Carrefour, dauphin de la grande distribution mondiale, engrangeant 5.97% suite à l'annonce de profits dépassant les attentes pour le premier semestre.
Toujours en France, Vivendi, plus gros acteur dans les télécommunications et les médias du continent, était aussi en forme, bondissant de 3.77% après avoir lui aussi dépassé les objectifs du second trimestre avec 706 millions d'euros de bénéfice net.
A Londres, le FTSE 100, chargé en matières premières, a trébuché de 0.07%, tiré vers le bas par des miniers en repli.
Rio Tinto et BHP Billiton se sont ainsi effondrés de 1.94 et 1.22%, les cuivriers Xstrata et Kazakhmys leur emboîtant le pas avec 1.15 et 3%.
La compagnie publicitaire WPP a pour sa part trébuché de 4.21% après avoir rébisé à la baisse les prévisions de croissance de ses revenus annuels, ses clients diminuant leurs dépenses à cause de la crise de la dette de la zone euro.
Elle a précisé que ses ventes, en excluant l'impact des acquisitions et les fluctuations monétaires, augmentaraient de "près de 3.5%" cette année au lieu des 4% espérés.
Dans la city, le tableau était plus nuancé, Barclays dérapant de 1.29%, HSBC Holdings de 0.68% et Lloyds Banking de 0.27%, tandis que la Royal Bank of Scotland arrachait 0.47%.
La première avait révélé ce matin la promotion d'Antony Jenkins, auparavant à la tête de sa branche de banque au détail, au poste de directeur général, recollant les morceaux suite au scandale du Libor ayant forcé son prédécesseur Robert Diamond à démissionner.
L'établissement britannique a par ailleurs confirmé après la clôture des transactions d'hier subir une enquête criminelle concernant les honoraires payés en 2008 à un fonds de gestion souverain qatari, au cours de ses recherches de fonds destinés à lui éviter un recours à une bouée de sauvetage gouvernementale.
Les perspectives des marchés américains étaient quand à elles légèrement pessimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0.19%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.22% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.19%.
Rome comptait pour sa part émettre à la mi-journée des bons du trésor à échéance décennale, ce qui devrait constituer un test crucial de l'attractivité de sa dette.
Les Etats-Unis ne seront pas en reste cet après-midi avec le volume des revenus individuels et le décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage.