par Giuseppe Fonte et Francesca Landini
ROME (Reuters) - L'Italie approuvera lundi un décret réservant 420 millions d'euros jusqu'en 2026 pour la construction d'un centre stratégique d'éoliennes flottantes tout en réduisant les formalités administratives pour les terminaux terrestres de gaz naturel liquéfié (GNL).
Le gouvernement de la présidente du Conseil Giorgia Meloni se réunira à 15h30 (13h30 GMT) pour discuter et approuver des "mesures urgentes pour promouvoir la sécurité énergétique du pays", ont déclaré des responsables de son bureau.
La mesure proposée par le ministre italien de l'Énergie Gilberto Pichetto Fratin, fait suite à la hausse des prix de gros du gaz, alors que le conflit entre le Hamas et Israël maintient les marchés de l'énergie sous tension.
Rome a l'intention de décider dans les quatre mois de l'emplacement exact de la nouvelle plateforme, qui sera située dans le sud de l'Italie afin de stimuler les investissements dans certaines des régions les plus pauvres du pays.
Dans le cadre de ce train de mesures, encore susceptible d'être modifié, le gouvernement tentera de relancer un programme existant géré par le groupe contrôlé par l'État GSE, qui consiste à acheter du gaz naturel produit dans le pays et à le vendre à des entreprises grandes consommatrices d'énergie "à des prix abordables".
Le gouvernement avait préparé des mesures visant à étendre les concessions détenues par les entreprises exploitant des centrales hydroélectriques et géothermiques en échange de plus d'investissements, mais ce dernier projet, vu par Reuters avant la réunion du cabinet, limite cette option uniquement aux centrales géothermiques.
Giorgia Meloni semble également avoir abandonné le projet de prolonger de six à douze mois un régime spécial aidant certains ménages à acheter de l'électricité à leur fournisseur historique, qui devrait expirer en janvier prochain.
(Rédigé par Susan Fenton et Jan Harvey, version française Nathan Vifflin, édité par Kate Entringer)