En dépit de bons PMI européens, les Bourses européennes s'apprêtent à boucler la première séance du trimestre sur une note négative.
Vers 17h20, la baisse est en effet unanime, avec un SMI (Zürich) qui fait un peu mieux que ses pairs en cédant 0,1%. Ailleurs sur le Vieux Continent, l'AEX (Amsterdam), le BEL 20 (Bruxelles) et le Footsie 100 reculent tous les 3 de 0,5%, tandis que le Dax et le CAC 40 cèdent respectivement 0,3 et 0,7%. Le Footsie MIB (Milan) et l'Ibex 35 (Madrid) se délestent pour leur part de 1,1 et 1,2%.
'La politique reste au coeur des marchés et même si la tendance reste bien orientée, les investisseurs avancent prudemment', commentaient ce matin les équipes de Saxo Banque, qui ont invoqué 'l'incertitude autour des futures manoeuvres de Trump aux Etats-Unis, les élections françaises, le début des négociations du Brexit et l'hésitation autour du nombre de hausse de taux que pourrait opérer la Fed d'ici la fin de l'année', autant d'éléments qui selon le bureau d'études 'alimentent une certaine indécision sur les places boursières mondiales'.
Du côté des statistiques, l'indice PMI pour l'industrie manufacturière de la zone euro a atteint en mars un plus haut de presque 6 ans, à la faveur d'une accélération de la croissance en Allemagne, en Italie et en France, a rapporté Markit. L'indice PMI final pour le secteur manufacturier de la région s'est en effet établi à 56,2 en mars, contre 55,4 le mois précédent et, déjà, une estimation 'flash' de 56,2.
Toujours dans l'eurozone, Eurostat a fait état d'une stabilité des prix à la production industrielle (PPI) entre janvier et février, tandis que le taux de chômage a reculé de 0,1 point pour ressortir à 9,5% ce même mois. Il s'agit à nouveau d'un plus bas depuis mai 2009.
Outre-Atlantique, la croissance du secteur manufacturier a légèrement ralenti le mois dernier, à en croire l'indice ISM, ressorti à 57,2 après 57,7 en février. Le consensus des économistes tablait cependant sur une baisse légèrement plus accentuée autour de 57.
Concernant la microéconomie, BP (LON:BP) (-0,2%) figure parmi les meilleures performances du Footsie 100 en fin de matinée après l'annonce de la cession de l'ensemble Forties Pipeline System (FPS), un dispositif de transport d'hydrocarbures situé dans le centre de la Mer du Nord repris par Ineos. Ce spécialiste de la pétrochimie versera au géant pétrolier britannique une somme totale pouvant atteindre 250 millions de dollars.
Enfin, à Zürich, Roche (SIX:ROG) (+0,4%) surperforme pour sa part le SMI après avoir fait savoir que l'Alecensa (alectinib) a donné des résultats positifs lors d'essais de phase III conduits sur des patients souffrant d'un cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) avancé dit 'ALK-positif'.
Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Vers 17h20, la baisse est en effet unanime, avec un SMI (Zürich) qui fait un peu mieux que ses pairs en cédant 0,1%. Ailleurs sur le Vieux Continent, l'AEX (Amsterdam), le BEL 20 (Bruxelles) et le Footsie 100 reculent tous les 3 de 0,5%, tandis que le Dax et le CAC 40 cèdent respectivement 0,3 et 0,7%. Le Footsie MIB (Milan) et l'Ibex 35 (Madrid) se délestent pour leur part de 1,1 et 1,2%.
'La politique reste au coeur des marchés et même si la tendance reste bien orientée, les investisseurs avancent prudemment', commentaient ce matin les équipes de Saxo Banque, qui ont invoqué 'l'incertitude autour des futures manoeuvres de Trump aux Etats-Unis, les élections françaises, le début des négociations du Brexit et l'hésitation autour du nombre de hausse de taux que pourrait opérer la Fed d'ici la fin de l'année', autant d'éléments qui selon le bureau d'études 'alimentent une certaine indécision sur les places boursières mondiales'.
Du côté des statistiques, l'indice PMI pour l'industrie manufacturière de la zone euro a atteint en mars un plus haut de presque 6 ans, à la faveur d'une accélération de la croissance en Allemagne, en Italie et en France, a rapporté Markit. L'indice PMI final pour le secteur manufacturier de la région s'est en effet établi à 56,2 en mars, contre 55,4 le mois précédent et, déjà, une estimation 'flash' de 56,2.
Toujours dans l'eurozone, Eurostat a fait état d'une stabilité des prix à la production industrielle (PPI) entre janvier et février, tandis que le taux de chômage a reculé de 0,1 point pour ressortir à 9,5% ce même mois. Il s'agit à nouveau d'un plus bas depuis mai 2009.
Outre-Atlantique, la croissance du secteur manufacturier a légèrement ralenti le mois dernier, à en croire l'indice ISM, ressorti à 57,2 après 57,7 en février. Le consensus des économistes tablait cependant sur une baisse légèrement plus accentuée autour de 57.
Concernant la microéconomie, BP (LON:BP) (-0,2%) figure parmi les meilleures performances du Footsie 100 en fin de matinée après l'annonce de la cession de l'ensemble Forties Pipeline System (FPS), un dispositif de transport d'hydrocarbures situé dans le centre de la Mer du Nord repris par Ineos. Ce spécialiste de la pétrochimie versera au géant pétrolier britannique une somme totale pouvant atteindre 250 millions de dollars.
Enfin, à Zürich, Roche (SIX:ROG) (+0,4%) surperforme pour sa part le SMI après avoir fait savoir que l'Alecensa (alectinib) a donné des résultats positifs lors d'essais de phase III conduits sur des patients souffrant d'un cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) avancé dit 'ALK-positif'.
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