Les marchés actions européens continuent d'évoluer en ordre dispersé, toujours privés de catalyseurs.
On assiste toutefois à 'une séance nettement moins agitée qu'hier le calendrier économique étant relativement tranquille', soulignaient à ce juste titre ce matin les analystes de XTB France.
Pour autant, le baril de pétrole rechute, s'affichant autour de 36,9 dollars et ne parvenant donc toujours pas à refranchir l'ex-support majeur des 38 dollars, alors que l'euro cède 0,7% face au billet vert à 1,0942.
Peu après 17h00, le CAC 40, soutenu par EDF (PA:EDF) (+6,9%), qui rebondit spectaculairement après une série de 9 séances consécutives de repli et l'annonce d'un net relèvement de son objectif 2015 de croissance organique de l'Ebitda, avance d'environ 0,3%. Le Dax engrange quant à lui 0,6% et le Footsie MIB s'effiloche de 0,1%.
L'Ibex 35 (Madrid) abandonne, lui, 0,4%, tandis qu'à Zürich le SMI progresse dans des proportions équivalentes.
A Bruxelles, le BEL 20 est désormais stable, tiré notamment par Bekaert, qui grimpe de 2,9%. L'AEX (Amsterdam) cède en revanche 0,4% et pâtit des mauvaises performances de Delta Lloyd (-4,8%) et d'Altice (AS:ATCE) (-4,7%).
Enfin, à Lisbonne, le PSI grappille 0,1%.
Du côté des valeurs, Volkswagen (DE:VOWG_p) (+1,9%) rebondit à Francfort alors que le scandale des logiciels truqués paraît s'essoufler et concerner un nombre de véhicules très inférieur à ce qui était prévu en Europe. Son concurrent BMW (DE:BMWG) (+0,8%) a de son côté fait état de 197.480 véhicules livrés à ses clients le mois dernier, soit une augmentation de 4,9% en rythme annuel. On signalera également la belle progression des résultats de Darty au premier semestre. Toujours outre-Rhin, l'action TUI (+4,5%) s'envole de 4,5% après l'annonce de solides comptes annuels, de prévisions encourageantes et d'un relèvement notable du dividende.
Outre la décision de la Banque d'Angleterre, qui a sans surprise maintenu son taux de référence à 0,5% et de son programme de rachats d'actifs de 375 milliards de livres à l'issue de sa réunion de politique monétaire mensuelle, les opérateurs ont pris connaissance tout à l'heure de chiffres hebdomadaires du chômage décevants. Le Département américain du Travail a en effet dénombré 282.000 nouveaux inscrits hebdomadaires au chômage lors de la semaine close le 5 décembre, soit 13.000 de plus qu'au précédent pointage (chiffre non révisé de 269.000), contre un consensus des économistes pariant sur une stabilité.
Les prix à l'importation ont pour leur part diminué de 0,4% en séquentiel en novembre, après -0,3% le mois précédent, mais le marché s'attendait à une baisse deux fois plus importante.
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