par Martin Coulter
(Reuters) - Meta Platforms (NASDAQ:META) prévoit de lancer son application de microblogage appelée Threads, quelques jours après que le patron de Twitter (NYSE:TWTR), Elon Musk, se soit attiré des critiques en annonçant une limite temporaire sur le nombre de messages que les utilisateurs peuvent lire sur sa plateforme.
Threads devrait être lancé jeudi et permettra aux utilisateurs de conserver les abonnés de leur compte Instagram ainsi que le même nom d'utilisateur, selon une description publiée sur l'App Store d'Apple (NASDAQ:AAPL).
Ce lancement représente un défi direct pour Twitter, qui a été confronté à de nombreuses controverses depuis qu'Elon Musk a racheté la société pour 44 milliards de dollars en 2022.
La semaine dernière, le milliardaire, directeur général de Tesla (NASDAQ:TSLA), a annoncé une série de nouvelles restrictions sur l'application, limitant le nombre de tweets que les utilisateurs peuvent consulter par jour, suscitant l'indignation de nombreux utilisateurs de la plateforme.
Si d'autres sites de microblogage, tels que Mastodon et Blue Sky, ont vu leur nombre d'utilisateurs augmenter depuis le rachat d'Elon Musk, aucun d'entre eux n'a été en mesure de rivaliser avec Twitter.
Instagram compte déjà des centaines de millions d'utilisateurs enregistrés et a l'habitude d'introduire de nouvelles fonctionnalités basées sur le succès d'autres entreprises de réseaux sociaux.
Après avoir racheté la société, Elon Musk a rétabli un certain nombre de comptes interdits. Des centaines d'annonceurs, préoccupés par l'augmentation des contenus nuisibles sur la plateforme, ont également interrompu leurs dépenses sur Twitter, et des documents internes consultés par Reuters ont montré que les utilisateurs les plus actifs de la plateforme commençaient à se désengager.
Meta n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire de Reuters sur un lancement similaire sur le Google (NASDAQ:GOOGL) Play Store.
(Reportage de Martin Coulter à Londres, avec Akanksha Khushi et Jahnavi Nidumolu à Bangalore, version française Dina Kartit, édité par Kate Entringer)