Nassim Nicholas Taleb, l'auteur connu pour ses travaux sur les cygnes noirs, a mis en garde contre l'escalade de la dette, qui s'apparente à une spirale descendante terminale, et contre le déficit budgétaire des États-Unis, qui atteint un niveau tel que seule une intervention extraordinaire pourrait remédier au problème.
Selon un article de Bloomberg, M. Taleb a fait part de ses idées lors d'une présentation donnée un lundi soir à Universa Investments, un fonds spéculatif auquel il fournit des conseils stratégiques.
Le rapport a relayé la caractérisation par Taleb de l'augmentation du fardeau de la dette des États-Unis comme un "risque prévisible", l'opposant aux événements moins anticipés du "cygne noir".
Si M. Taleb ne s'est pas étendu sur les effets potentiels sur les marchés financiers, il a souligné que les risques prévisibles englobent le déficit budgétaire des États-Unis et une économie qui est aujourd'hui plus sensible aux perturbations qu'elle ne l'a été par le passé.
Il aurait fait remarquer que la tendance du système politique à relever de manière répétée le plafond de la dette et à trouver des compromis par crainte des répercussions de décisions difficiles est inhérente à la structure du système politique, et qu'un tel schéma pourrait finalement conduire à une augmentation incontrôlable de la dette.
M. Taleb a insisté auprès de son auditoire sur le fait qu'à l'ère de l'interconnectivité mondiale accrue, les problèmes rencontrés dans une région peuvent avoir un effet domino dans le monde entier.
Interrogé sur la manière dont les États-Unis pourraient sortir de cette "augmentation incontrôlable de la dette", Bloomberg note que M. Taleb a suggéré la nécessité d'une intervention extérieure ou peut-être d'un événement extraordinaire, ce qui, il l'admet, lui donne une vision plutôt pessimiste de l'ensemble du système politique des pays occidentaux.
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