Le pétrole, qui comme les actions fait également partie des actifs risqués, était bien orienté en cette fin de semaine. Vendredi midi, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord d'échéance août progressait 1% à 59,2 dollars, le WTI américain de même échéance l'imitant à 53,3 dollars.
Les opérateurs semblent avoir mis de côté les déceptions venues d'outre-Atlantique en milieu de semaine, où la production d'or noir reste proche d'un niveau record de quarante ans et où les stocks se sont accumulés.
'La reprise des marchés d'actions chinois (le Shanghai Composite s'est repris de 4,5% hier) a donné un coup de fouet aux marchés pétroliers', commentent les analystes Matières premières de Commerzbank (XETRA:CBKG).
De plus, l'accord tant attendu entre les pays occidentaux et l'Iran se fait désirer, et pourrait bien être reporté à plus tard : 'une deadline importante a été dépassée ce matin, à 6 heures : c'était celle à laquelle le président américain Barack Obama était supposé soumettre au Congrès un éventuel accord portant sur le programme nucléaire iranien', ajoutent les spécialistes. Or rien n'est arrivé.
De toute façon, ajoute Commerzbank, même si un accord était signé, il faudrait au moins attendre le 4e trimestre avant que ses effets sur les marchés pétroliers ne se fassent sentir.
Enfin, l'optimisme domine sur les marchés financiers après que la nouvelle proposition de réformes soumise par la Grèce à ses créanciers soit semblable à celle refusée par Athènes la semaine passée. La probabilité d'un accord semble augmenter, et les vives hausses de marchés boursiers en témoignent.
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Les opérateurs semblent avoir mis de côté les déceptions venues d'outre-Atlantique en milieu de semaine, où la production d'or noir reste proche d'un niveau record de quarante ans et où les stocks se sont accumulés.
'La reprise des marchés d'actions chinois (le Shanghai Composite s'est repris de 4,5% hier) a donné un coup de fouet aux marchés pétroliers', commentent les analystes Matières premières de Commerzbank (XETRA:CBKG).
De plus, l'accord tant attendu entre les pays occidentaux et l'Iran se fait désirer, et pourrait bien être reporté à plus tard : 'une deadline importante a été dépassée ce matin, à 6 heures : c'était celle à laquelle le président américain Barack Obama était supposé soumettre au Congrès un éventuel accord portant sur le programme nucléaire iranien', ajoutent les spécialistes. Or rien n'est arrivé.
De toute façon, ajoute Commerzbank, même si un accord était signé, il faudrait au moins attendre le 4e trimestre avant que ses effets sur les marchés pétroliers ne se fassent sentir.
Enfin, l'optimisme domine sur les marchés financiers après que la nouvelle proposition de réformes soumise par la Grèce à ses créanciers soit semblable à celle refusée par Athènes la semaine passée. La probabilité d'un accord semble augmenter, et les vives hausses de marchés boursiers en témoignent.
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