Depuis le 9 novembre, annonce du premier vaccin par Pfizer (NYSE:PFE), notre trame d’investissement n’a pas changé : la reprise sera forte et, en dépit des valorisations tendues des marchés, elle n’est pas pleinement intégrée dans les cours. En effet, depuis cette date, le rebond de la value et des secteurs cycliques est matériel mais somme toute modeste au regard de l’ampleur de la contre-performance enregistrée l’année dernière.
Un constat analogue pourrait être fait sur le marché du crédit : en dépit de taux de défaut nettement plus faibles que redouté et la proximité de la reprise, l’écart de rendement entre une obligation Investment Grade et High Yield demeure relativement élevé alors même que l’abondance de liquidités a comprimé tous les spreads. Les investisseurs sont certes surexposés aux actifs risqués mais demeurent concentrés sur les segments défensifs. Il y a donc un potentiel de meilleure prise en compte de cette anticipation de reprise qui doit être favorable aux actifs risqués.