C’est presque en fanfare que les marchés obligataires entament cette année 2023, après l’annus horribilis 2022 que tous les investisseurs étaient si heureux de laisser derrière eux… Des taux souverains qui se resserrent violemment, un marché primaire pléthorique, des entrées importantes sur la classe d’actifs… Si l’année 2023 sera effectivement sans doute celle d’un retour des obligations dans de nombreux portefeuilles, est-il urgent de se précipiter comme le semble le faire le marché ? Cette chute des taux n’est-elle pas un trompe-l’œil ? Quels écueils et quels risques sera-t-il important de prendre en considération dans son allocation ?