PARIS (Reuters) - General Electric (N:GE) a détaillé lundi son engagement de créer 1.000 emplois nets en France d'ici 2018, pris dans le cadre du rachat de la branche énergie d' Alstom (PA:ALSO) que le géant américain a finalisé début novembre.
GE a précisé dans un communiqué que, pour atteindre cet objectif, il devrait embaucher au minimum 3.700 personnes d'ici 2018 afin de compenser les départs naturels.
Son projet se traduira par la création d'un "centre d'excellence pour les logiciels" basé à Paris (250 emplois créés d'ici 2018) et d'un centre de services partagés réparti entre Paris et Belfort (200 emplois).
GE estime en outre que la réinternalisation de postes de fabrication liée au rachat de la branche énergie d'Alstom lui permettra de créer 310 emplois et va développer des "programmes de leadership" pour former ses futurs cadres en France (240 créations de postes prévues).
Le groupe a précisé que les premiers recrutements auraient lieu en janvier 2016. Il prévoit d'employer environ 15.000 personnes en France d'ici 2018, contre 14.000 actuellement.
Mark Hutchinson, PDG de GE Europe, a souligné lors d'une rencontre avec la presse que le rachat de la branche énergie d'Alstom entraînerait nécessairement "des réorganisations" mais que son groupe ne "toucherait pas à Belfort" et que les sites qui y sont implantés bénéficieraient du plan de création d'emplois.
GE avait annoncé jeudi que l'effet relutif de l'opération Alstom serait dans le bas de la fourchette de ses estimations pour 2016, le conglomérat américain évoquant le retard qu'a pris la finalisation de la transaction.
(Benjamin Mallet, édité par Dominique Rodriguez)