Investing.com - Après l’indice PCE vendredi dernier, qui a été l’occasion d’une bonne surprise, les marchés feront face à un nouveau test clé cette semaine avec la publication vendredi du rapport sur les emplois non agricoles pour le mois de mai
Le consensus anticipe 185k créations d’emplois, en hausse par rapport à 175k le mois précédent, pour un taux de chômage stable à 3.9% et des salaires horaires moyens en hausse de 0.3% d’un mois sur l’autre, contre 0.2% précédemment, et les investisseurs craignent l’impact de ces données sur les échanges.
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À ce propos, Bank of America (NYSE:BAC) a estimé dans une note publiée lundi que le rapport doit se situer dans la fourchette “Boucles d'or” de 125 000 à 175 000 nouveaux emplois ajoutés au cours du mois. Si c'est le cas, le marché boursier devrait se redresser.
La banque estime en effet que si les chiffres se situent dans cette fourchette, la Réserve fédérale disposera d'une plus grande marge de manœuvre pour réduire les taux d'intérêt plus tôt que prévu.
Rappelons en effet que ces derniers mois, les données économiques US décevantes ont paradoxalement été accueillies comme des bonnes nouvelles, car elles augmentent la probabilité de baisse des taux.
En revanche, Bank of America a prévenu que si le rapport NFP est trop mauvais, l’impact sera baissier sur les bourses. Plus précisément, elle a déclaré que des créations d’emplois inférieures à 125 000 pèseraient sur les actions.
“Des gains inférieurs à 125 000 dans le NFP pourraient augmenter le risque de déclencher la règle de Sahm, ravivant les craintes de récession sur le marché”, peut-on lire dans la note.
Rappelons que la règle de Sahm suit la moyenne mobile sur trois mois du taux de chômage et suggère qu'une récession est imminente lorsque la moyenne mobile augmente de 50 points de base.
Enfin, BofA pense aussi qu’un rapport sur l’emploi meilleur que prévu aurait un impact haussier, car il indiquerait une croissance économique plus forte que prévu. C’est d’ailleurs ce scénario que la banque privilégie, affichant une prévision de 200 000 créations d’emplois.