Volkswagen AG, le deuxième constructeur automobile mondial, est confronté à un ensemble complexe de défis sur ses marchés mondiaux, en particulier en Chine, où les fabricants nationaux de véhicules électriques (VE) érodent rapidement sa part de marché.
Le géant allemand de l'automobile a vu sa part de marché en Chine chuter de 19 % en 2019 à 14,5 % l'année dernière.
Dans un effort pour pivoter et renforcer sa position, Volkswagen a réalisé un investissement important de 5 milliards de dollars dans le fabricant américain de camions et de véhicules utilitaires électriques Rivian, une décision qui a entraîné une hausse des actions de Rivian alors que les actions de Volkswagen ont baissé de 1,6 %.
Ce partenariat stratégique vise à aider Volkswagen à améliorer ses capacités logicielles, ce qui est crucial pour l'entreprise qui cherche à naviguer plus efficacement dans la transition vers les véhicules électriques.
Malgré cela, les analystes ont exprimé des inquiétudes quant aux implications financières de cette décision et à son influence sur la stratégie plus large de Volkswagen en matière de véhicules électriques.
En réponse à l'intensification de la concurrence, en particulier celle de BYD, Volkswagen a présenté des plans ambitieux pour la Chine.
D'ici 2030, le constructeur automobile a l'intention de lancer plus de 30 nouveaux modèles électriques ou hybrides sur le marché chinois, en visant une augmentation des ventes à environ 4 millions de véhicules, par rapport aux 3 millions actuels, et en s'efforçant de conquérir une part de marché de 15 %.
Toutefois, Arno Antlitz, directeur financier de Volkswagen, a tempéré les attentes, reconnaissant que l'entreprise s'attend à une perte continue de parts de marché en Chine à court terme, tout en s'efforçant de maintenir sa position en Europe.
Le marché américain présente un ensemble différent de défis et d'opportunités pour Volkswagen.
L'entreprise s'est fixé pour objectif de plus que doubler sa part de marché aux États-Unis pour atteindre 10 % d'ici à 2030.
Malgré le scepticisme des investisseurs et des analystes quant à la capacité de Volkswagen à réaliser une augmentation des ventes aux États-Unis sans une identité de marque distinctive ou des plans de produits révolutionnaires, le constructeur automobile reste optimiste.
Il prévoit de lancer une version électrique de l'emblématique Microbus, l'ID. Buzz, dans le courant de l'année, et envisage également de nouveaux SUV à essence, voire des hybrides rechargeables.
Volkswagen devrait lancer deux modèles électriques, un pick-up et un SUV, sous la marque Scout à la fin de l'année 2026, la production étant prévue dans une nouvelle usine de Caroline du Sud d'une valeur de 2 milliards de dollars.
Le PDG de Scout, Scott Keogh, a fait allusion au potentiel d'expansion de l'usine, mais n'a pas révélé les chiffres de production attendus d'ici 2030.
Le responsable américain du constructeur automobile, Pablo di Si, a exprimé sa confiance dans les plans stratégiques de Volkswagen, malgré la nécessité pour l'entreprise de rivaliser avec des acteurs établis sur les marchés des véhicules hybrides et des SUV, tels que Toyota, Ford et General Motors.
Le marché des camions et des SUV entièrement électriques aux États-Unis reste relativement restreint, les VE ne représentant que 8 % de l'ensemble des ventes de véhicules aux États-Unis en 2023.
Les investissements de Volkswagen dans les nouvelles technologies et les partenariats, tels que sa participation dans le fabricant chinois de VE Xpeng (NYSE:XPEV) et la coentreprise avec Rivian, reflètent sa détermination à rester compétitif dans le paysage automobile qui évolue rapidement.
L'accent mis par l'entreprise sur la rentabilité plutôt que sur une expansion agressive souligne son approche prudente de la croissance dans un marché mondial en mutation.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.