Volkswagen (XETRA:VOWG) plonge de près de 20% à Francfort, après un scandale dans lequel le premier constructeur automobile européen se trouve accusé de manipulations sur ses véhicules diesels aux Etats-Unis, scandale susceptible de lui coûter des milliards de dollars.
A l'occasion de tests sur des voitures diesel du groupe allemand, l'agence de protection environnementale des Etats-Unis et le comité de l'air californien ont détecté des manipulations qui violent les standards environnementaux américains.
Déclarant 'prendre ces résultats très au sérieux', le conseil d'administration de Volkswagen affiche son intention de 'coopérer pleinement avec les agences responsables' et indique avoir ordonné une enquête externe sur cette affaire.
'Il ne s'agit pas d'un problème habituel de rappel, qui peut être attribué à la malchance ou à une mauvaise application, et pour lequel le constructeur peut clamer qu'il fait de son mieux', commente un analyste de Bernstein.
'Dans le meilleur des cas, Volkswagen se verra probablement infliger une amende de plusieurs milliards de dollars (un montant de 18 milliards est avancé) et un statut de paria auprès du gouvernement américain (et peut-être des consommateurs)', prévient-il.
Le professionnel craint donc que la position de Volkswagen comme leader sur le segment du diesel aux Etats-Unis ne s'en trouve endommagée, et que l'amélioration de ses activités nord-américaines, 'déjà loin d'être parfaites', ne soit ralentie.
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