LONDRES - Des litiges financiers ont éclaté au grand jour : Walid Chammah, un ancien banquier de Morgan Stanley (NYSE:MS), a intenté une action en justice contre Signa, le conglomérat immobilier de René Benko. L'action en justice, déposée devant la Haute Cour, porte sur des honoraires impayés d'un montant supérieur à 14 millions d'euros pour des services de conseil fournis lors de l'acquisition de la Galeria Kaufhof. Chammah affirme qu'en dépit du fait qu'il a rempli son rôle de conseiller et qu'il a guidé cette importante transaction jusqu'à sa conclusion en 2019, ses honoraires n'ont toujours pas été réglés.
La bataille juridique survient dans le contexte des difficultés financières de Signa, qui ont récemment conduit à une restructuration importante de l'entreprise. La société, qui était autrefois un empire immobilier tentaculaire détenant des intérêts dans des propriétés emblématiques telles que le Chrysler Building et KaDeWe, ainsi qu'une participation substantielle dans Selfridges évaluée à 4 milliards de livres sterling, a été confrontée à une série de revers. La semaine dernière, Signa a cédé le contrôle de Selfridges au Central Group, ce qui témoigne de son désarroi.
L'éviction de M. Benko de son poste de direction au début du mois a rendu le scénario encore plus complexe. Les actionnaires, dont Hans Peter Haselsteiner, sont intervenus en injectant d'urgence des capitaux pour tenter de stabiliser l'entreprise en difficulté. Cette situation contraste fortement avec la situation antérieure de M. Benko, dont la fortune personnelle était estimée par Forbes à environ 6 milliards d'euros.
L'équipe juridique de Chammah affirme que Benko a personnellement reconnu la dette lors de conversations tenues les 30 mars et 1er mai 2023. Le litige porte sur un accord qui aurait été conclu dans un club privé de Mayfair en 2015. Selon Chammah, cet accord incluait un acompte mensuel à partir de 2016 et une commission de succès liée à l'acquisition complète de la Galeria Kaufhof.
Cette affaire met en lumière le réseau complexe d'accords et d'obligations financières qui sous-tendent les grandes transactions d'entreprise et les conséquences potentielles lorsque ces engagements ne sont pas respectés. Les deux parties ayant campé sur leurs positions, la Haute Cour va maintenant devoir démêler les détails de ce désaccord financier aux enjeux considérables.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.