NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en hausse mercredi, portée par l'espoir d'un traitement efficace contre le COVID-19, qui a fait oublier la chute spectaculaire du PIB américain au premier trimestre et les mises en garde du président de la Réserve fédérale sur les perspectives de la première économie mondiale.
L'indice Dow Jones a gagné 2,21% ou 532,31 points à 24 633,86.
Le S&P-500, plus large, a pris 76,12 points, soit 2,66%, à 2 939,51.
Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 306,97 points (3,57%) à 8 914,71 points.
Les investisseurs ont salué les informations du groupe pharmaceutique Gilead (NASDAQ:GILD) Sciences sur son antiviral expérimental remdesivir, qui a permis selon lui d'atténuer les symptômes de patients atteints du COVID-19 traités en début d'infection.
L'action Gilead a clôturé en hausse de 5,5%.
Cet élément positif a relégué au second plan la contraction de l'économie américaine au premier trimestre: le PIB a reculé de 4,8% en rythme annualisé, a en effet annoncé le département du Commerce, après une croissance de 2,1% sur les trois derniers mois de 2019.
Les décisions de la Réserve fédérale des Etats-Unis, qui a laissé sa politique monétaire inchangée tout en réaffirmant qu'elle était prête à agir en cas de besoin pour soutenir l'économie américaine, n'ont guère influé non plus sur la tendance.
Wall Street restait en nette hausse après ces annonces et l'indice phare Standard & Poor's 500 gagnait 2,52% vers 18h15 GMT. Quant aux rendements des bons du Trésor et au dollar, ils ont à peine réagi dans l'immédiat au communiqué du Federal Open Market Committee (FOMC).
Aux valeurs, outre Gilead, Boeing (NYSE:BA) s'est illustré en grimpant de 5,8% malgré la publication d'une perte au premier trimestre. L'avionneur américain profite notamment de la confiance qu'il affiche sur sa capacité à réunir les liquidités suffisantes pour financer ses activités.
Alphabet (NASDAQ:GOOGL), la maison mère de Google, a bondi de 7,80% après avoir publié des ventes trimestrielles supérieures aux attentes des analystes, la baisse des recettes publicitaires de la maison-mère de Google s'étant avérée moins forte qu'attendu.
(Marc Angrand et Jean-Stéphane Brosse)