par Stephen Culp
NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en très légère hausse lundi, dans un contexte d'attentisme, à la veille du début de la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui devrait annoncer le maintien des taux d'intérêt à leur niveau actuel.
L'indice Dow Jones a gagné 0,02%, ou 6,06 points, à 34.624,30 points.
Le S&P-500, plus large, a pris 3,21 points, soit 0,07%, à 4.453,53 points.
Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 1,90 point (0,01%) à 13.710,24 points.
La séance a connu des mouvements en dents de scie, sans direction claire ni catalyseurs importants, avant que les trois principaux indices de Wall Street s'inscrivent à la marge dans le vert.
Aux yeux de Peter Tuz, président de Chase Investment Counsel, à Charlottesville en Virginie, les investisseurs étaient attentifs à ne pas être "du mauvais côté" alors que les commentaires que prononcera le président de la Fed, Jerome Powell, à l'issue de la réunion de la banque centrale pourraient "déclencher d'importants mouvements dans un sens ou dans l'autre".
La Réserve fédérale répète qu'elle veut pouvoir faire preuve de flexibilité en fonction des données économiques, lesquelles semblent indiquer que l'inflation sous-jacente a entamé un repli vers l'objectif de 2% de la Fed et que l'économie américaine reste résiliente.
Toutefois, les acteurs du marché restent méfiants à l'égard d'un possible "shutdown" du gouvernement fédéral américain alors que les discussions budgétaires au Congrès se trouvent actuellement dans l'impasse.
Si elle a dit ne pas considérer qu'il y avait un risque de creux économique, la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, a prévenu lundi qu'une fermeture partielle des administrations fédérales créerait "une situation qui pourrait provoquer une perte de dynamique". "C'est quelque chose dont nous n'avons pas besoin, en ce moment", a-t-elle ajouté.
Il est attendu par les marchés financiers que la Fed annonce mercredi le maintien des taux d'intérêt à leur niveau actuel, ce qui serait une deuxième pause dans la campagne de hausses entamée en mars 2022 afin d'enrayer l'inflation galopante.
La banque centrale américaine doit aussi dévoiler ses prévisions économiques trimestrielles, lesquelles devraient alimenter la réflexion des investisseurs sur un atterrissage doux ou non de l'économie américaine.
Parmi les principaux secteurs du S&P-500, l'énergie a enregistré la plus forte hausse, dans le sillage de la courbe des prix du pétrole.
Côté valeurs, à noter, le repli de 4,5% du fabriquant britannique de semi-conducteurs Arm, quelques jours à peine après son entrée remarquée en Bourse, après que Bernstein a annonce entamer son suivi avec une recommandation à "sous-performance".
(version française Jean Terzian)