PARIS (Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en ordre dispersé mardi pour la dernière séance d'un mois de février marqué par une forte volatilité sur fond de craintes d'une remontée prolongée des taux d'intérêt après des indicateurs témoignant d'une solidité de l'économie américaine.
Une dizaine de minutes après les premiers échanges, l'indice Dow Jones perd 89,54 points, soit 0,27%, à 32.799,55 points et le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 0,032% à 3.983,54 points.
Le Nasdaq Composite prend en revanche 0,2%, soit 22,72 points, à 11.489,70.
Après le timide rebond de lundi, consécutif à la pire séance hebdomadaire de Wall Street depuis le début de l'année, les investisseurs continuent à rechercher des achats à bon compte mais la tendance de fond d'un prolongement du resserrement monétaire de la Réserve fédérale américaine demeure.
Sur les marchés obligataires, le rendement des bons du Trésor à dix ans avance de cinq points à 3,97% et celui à deux ans de trois points, à 4,82%.
Les traders tablent désormais avec une probabilité de 23% sur une hausse des taux de la Fed de 50 points de base en mars et un pic des taux à 5,41% en septembre. BofA Global Research estime de son côté que la Fed pourrait porter les taux des fonds fédéraux à près de 6%.
Sur le plan macroéconomique, les données publiées ce mardi montrent que le déficit de la balance commerciale des Etats-Unis s'est creusé en janvier de 2,0% à 91,5 milliards de dollars.
Un déficit commercial moins important avait permis en partie à l'économie américaine de réaliser une croissance en rythme annualisé de 2,7% au quatrième trimestre.
Aux valeurs, Target prend 2,60% à la faveur d'une hausse inattendue de ses ventes sur les trois derniers mois de 2022.
Chevron (NYSE:CVX) est également dans le vert après avoir relevé mardi son objectif de rachat d'actions dans une fourchette comprise entre 10 à 20 milliards de dollars par an.
Zoom Video Communications gagne 0,86% après la publication d'une prévision de bénéfice annuel supérieur aux attentes.
Norwegian Cruise Line chute en revanche de 7,81%, sa prévision de bénéfice annuel ayant déçu.
(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Kate Entringer)