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WeWork envisage une coupe drastique de sa valorisation pour son IPO

Publié le 13/09/2019 22:47
© Reuters. WEWORK SONGE À RÉDUIRE L'INFLUENCE DE SES COFONDATEURS POUR SAUVER SON IPO
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par Anirban Sen, Joshua Franklin et Jessica DiNapoli

(Reuters) - The We Company, propriétaire du spécialiste de la location de bureaux en partage WeWork, pourrait viser une valorisation limitée à entre 10 et 12 milliards de dollars (neuf à à 10,8 milliards d'euros) à l'occasion de son éventuelle entrée en Bourse, soit une énorme décote par rapport à celle de 47 milliards obtenue janvier, ont dit vendredi des sources proches du dossier.

Si jamais la start-up, déficitaire, allait jusqu'au bout de son processus de mise sur le marché avec une valorisation aussi basse, cela marquerait un tournant important dans la croissance du secteur du capital-risque observée ces dernières années, qui a vu émerger des géants tels qu'Uber Technologies (NYSE:UBER), Snap (NYSE:SNAP) ou encore Airbnb.

Cela signifierait aussi que The We Company vaudrait moins que les 12,8 milliards de fonds levés depuis sa création en 2010, selon le spécialiste de données Crunchbase. Et cela représenterait un coup dur pour le groupe japonais Softbank (T:9984), son principal soutien, au moment où ce dernier essaie d'obtenir 108 milliards de dollars pour son deuxième Vision Fund.

Le Financial Times a rapporté lundi que Softbank avait demandé à la société américaine de reporter son introduction en Bourse en raison des inquiétudes sur la valorisation que l'opération peut laisser espérer.

Mais, selon le Wall Street Journal de ce vendredi, Softbank va acheter pour au moins 750 millions de dollars de titre The We Company dans le cadre de l'IPO de cette dernière, se retrouvant ainsi avec 25% ou plus des titres vendus au cours de l'opération qui devrait, toujours selon le quotidien américain, permettre de lever au moins trois milliards de dollars.

Les sources citées par Reuters ont déclaré qu'aucune décision n'avait encore été prise au sujet de la valorisation visée. WeWork et SoftBank n'ont pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaire.

A l'approche de l'IPO de WeWork, des investisseurs ont affiché un scepticisme croissant en raison des perspectives de rentabilité du groupe, de sa gouvernance et de la viabilité de son modèle économique.

REVENUS DE COURT TERME AVEC DES EMPRUNTS DE LONG TERME

WeWork a révolutionné la location de bureaux en proposant aux entrepreneurs des baux courts, mais son modèle, basé sur des revenus de court terme avec des emprunts de long terme, suscite des inquiétudes, notamment en cas de retournement économique, d'autant que ses pertes se creusent.

A ce stade, WeWork envisage une cotation sur l'indice Nasdaq de la Bourse de New York dans le courant du mois.

Dans la journée, The We Company a annoncé une modification de sa gouvernance pour limiter l'influence de son fondateur et directeur général Adam Neumann au regard des doutes exprimés par les investisseurs avant son introduction en Bourse sur le Nasdaq.

Le groupe a déclaré qu'il prenait cette initiative "en réponse aux réactions du marché".

Les droits de vote spéciaux d'Adam Neumann, qui lui donnent un poids 20 fois supérieur à celui d'un actionnaire ordinaire, vont être ramenés à dix par action, a précisé The We Company.

Il ne pourra pas vendre plus de 10% de ses actions pendant la deuxième et troisième année après l'IPO.

Adam Neumann devra aussi restituer à l'entreprise tout bénéfice obtenu via les contrats de location conclus avec The We Company.

Le fondateur de la start-up restera actionnaire majoritaire à l'issue de l'IPO mais aucun membre de sa famille ne pourra se prévaloir d'une place au sein du conseil d'administration et son successeur sera choisi collectivement par le conseil, a ajouté The We Company.

Cette réforme met un terme à la possibilité qu'avait Rebekah Neumann, cofondatrice de WeWork et directrice de marque, de choisir un successeur à son mari.

© Reuters. WEWORK SONGE À RÉDUIRE L'INFLUENCE DE SES COFONDATEURS POUR SAUVER SON IPO

Une source avait rapporté auparavant que des dirigeants, investisseurs et conseillers de The We Company réfléchissaient aux moyens de réformer sa gouvernance.

(Anirban Sen à Bangalore, Joshua Franklin à New York et Jessica DiNapoli à Washington, avec la contribution de Herbert Lash à New York; Claude Chendjou et Benoît Van Overstraeten pour le service français)

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