Hunter Biden, le fils du président américain Joe Biden, a plaidé coupable aujourd'hui dans une affaire de fraude fiscale fédérale, évitant ainsi un procès qui aurait pu jeter une ombre sur les prochaines élections présidentielles américaines. Joe Biden était accusé de ne pas avoir payé 1,4 million de dollars d'impôts et de s'être livré à des dépenses extravagantes, notamment en se procurant de la drogue, en faisant appel à des prostituées et en achetant des produits de luxe.
Il a été inculpé de neuf chefs d'accusation et a reconnu sa culpabilité pour chacun d'entre eux. Le juge Mark Scarsi, qui préside l'affaire, a informé M. Biden qu'il encourait une peine maximale de 17 ans de prison et des amendes s'élevant à 450 000 dollars. La sentence est prévue pour le 16 décembre.
En règle générale, le plaidoyer de culpabilité dans les affaires pénales fait partie d'un accord avec les procureurs qui peut conduire à une réduction de la peine en échange du renoncement à un procès. Toutefois, dans le cas présent, il ne semble pas y avoir eu d'accord préalable avec les procureurs. Plus tôt dans la journée, M. Biden avait proposé de plaider coupable sans reconnaître aucun acte répréhensible, proposition que les procureurs n'ont pas acceptée.
Les procureurs ont exprimé leur confusion quant à la stratégie juridique de M. Biden. Le plaidoyer de culpabilité permet d'éviter un long procès qui aurait probablement divulgué des détails sensibles de la vie personnelle de Hunter Biden en pleine campagne électorale.
L'élection, prévue pour le 5 novembre, opposera la vice-présidente démocrate Kamala Harris à l'ancien président républicain Donald Trump, Joe Biden s'étant retiré de la course en juillet sous la pression de son parti.
Les accusations portées contre Hunter Biden découlent d'allégations selon lesquelles il n'aurait pas payé d'impôts de 2016 à 2019, tout en dépensant des sommes importantes pour ses loisirs personnels.
L'acte d'accusation énumère les dépenses consacrées aux "drogues, escortes et petites amies, hôtels de luxe et propriétés locatives, voitures exotiques, vêtements et autres articles de nature personnelle". Hunter Biden a déjà parlé ouvertement de ses problèmes de toxicomanie et d'alcoolisme.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.