Le cours de l'once ne tirait pas parti d'une énième déception du côté du dossier grec, ni du regain de tensions militaires en Ukraine. Au terme du premier fixing du jour sur le marché de référence de Londres, l'once d'or fin cotait 1.175,9 dollars (- 0,1 dollar par rapport au fixing fixing d'hier après-midi) et 1.044,2 euros (+ 2,1 euros).
En effet, Athènes va exercer une clause de son prêt souscrit auprès du FMI lui permettant de regrouper ses échéances et de les payer plus tard, plutôt que d'honorer celle de 300 millions d'euros qui tombait ce vendredi.
'Techniquement, il est vrai que la Grèce disposait de cette possibilité', reconnaît Stan Shamu, stratège chez IG, soulignant toutefois que 'cette décision survient alors qu'Athènes avait rejeté les propositions libellées par ses créanciers, les jugeant trop contraignantes'. Gare aux mauvaises surprises.
En outre, les combats ont repris dans l'Est de l'Ukraine et Kiev accuse Moscou de soutenir les séparatistes avec des troupes russes qui, selon le pouvoir ukrainien, seraient de nouveau entrées sur son territoire.
Mais le sentiment des investisseurs haussiers semble s'émousser : Triland Metals rapporte que l'encours global des ETF aurifères, ces produits financiers permettant de jouer l'or depuis la Bourse, est tombé à son plus bas niveau depuis mars 2009. Ce qui représente une baisse de 39% par rapport à leur sommet.
Triland indique aussi que l'idée que l'once termine l'année en baisse, alors que les taux d'intérêt remontent, fait son chemin dans la communauté financière.
Tant que le relèvement des taux ne sera pas annoncé par la Fed, l'once d'or ne connaîtra pas d'engouement particulier, juge Saxo Banque.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta soulignent que l'once a cassé le support des 1.181, et s'est donc logiquement dirigée vers 1.176. 'Le dernier échec à reprendre les 1.200 dollars semble avoir engendré une vague de ventes', notent les spécialistes. Une cassure des 1.171 ouvrirait la voie aux 1.143. Prochaine résistance à 1.195.
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En effet, Athènes va exercer une clause de son prêt souscrit auprès du FMI lui permettant de regrouper ses échéances et de les payer plus tard, plutôt que d'honorer celle de 300 millions d'euros qui tombait ce vendredi.
'Techniquement, il est vrai que la Grèce disposait de cette possibilité', reconnaît Stan Shamu, stratège chez IG, soulignant toutefois que 'cette décision survient alors qu'Athènes avait rejeté les propositions libellées par ses créanciers, les jugeant trop contraignantes'. Gare aux mauvaises surprises.
En outre, les combats ont repris dans l'Est de l'Ukraine et Kiev accuse Moscou de soutenir les séparatistes avec des troupes russes qui, selon le pouvoir ukrainien, seraient de nouveau entrées sur son territoire.
Mais le sentiment des investisseurs haussiers semble s'émousser : Triland Metals rapporte que l'encours global des ETF aurifères, ces produits financiers permettant de jouer l'or depuis la Bourse, est tombé à son plus bas niveau depuis mars 2009. Ce qui représente une baisse de 39% par rapport à leur sommet.
Triland indique aussi que l'idée que l'once termine l'année en baisse, alors que les taux d'intérêt remontent, fait son chemin dans la communauté financière.
Tant que le relèvement des taux ne sera pas annoncé par la Fed, l'once d'or ne connaîtra pas d'engouement particulier, juge Saxo Banque.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta soulignent que l'once a cassé le support des 1.181, et s'est donc logiquement dirigée vers 1.176. 'Le dernier échec à reprendre les 1.200 dollars semble avoir engendré une vague de ventes', notent les spécialistes. Une cassure des 1.171 ouvrirait la voie aux 1.143. Prochaine résistance à 1.195.
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