Le Qatar et l'Égypte, qui servent d'intermédiaires dans les discussions en cours sur le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, ont exprimé leur crainte que l'assassinat du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, ne déstabilise davantage les efforts de paix déjà fragiles à Gaza.
Le Premier ministre qatari, Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, a souligné l'impact négatif des assassinats politiques sur le processus de médiation, s'interrogeant sur le succès des négociations lorsqu'une partie s'en prend à des figures clés de l'opposition.
Lors d'une conversation avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken, le cheikh Mohammed, qui est également ministre des affaires étrangères du Qatar, a souligné l'importance de poursuivre les efforts en vue d'un cessez-le-feu.
Le ministère a souligné que l'escalade coïncide avec l'absence de progrès dans les négociations sur le cessez-le-feu, ce qui suggère une absence de volonté politique de la part d'Israël de désamorcer la situation.
Les États-Unis, ainsi que le Qatar et l'Égypte, tentent activement d'obtenir un cessez-le-feu entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas. Le conflit a causé la mort de plus de 39 000 Palestiniens depuis octobre, lorsque des militants du Hamas ont attaqué Israël, tuant 1 200 personnes et prenant plus de 250 otages. Les négociations en vue d'un cessez-le-feu et de la libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens ont été compliquées par les récentes demandes d'Israël de modifier une proposition de cessez-le-feu approuvée par les États-Unis en mai.
Lors du dernier cycle de négociations qui s'est tenu à Rome dimanche, Israël a demandé des "éclaircissements" sur la proposition, qui avait fait l'objet d'un large consensus auparavant. Une source, qui a requis l'anonymat, a exprimé sa frustration face à la nécessité de recommencer, accusant Israël de gagner du temps.
Le porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer, a assuré qu'Israël restait attaché au succès des négociations. Haniyeh, qui résidait principalement au Qatar, a été assassiné en Iran en début de matinée, suscitant la crainte d'une escalade plus large dans un Moyen-Orient déjà troublé par la guerre à Gaza et l'intensification du conflit au Liban.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.