Le syndicat des Teamsters, qui représente les employés de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (TSX : CNR), a annoncé son intention de déclencher une grève lundi. Ce développement fait suite à un bref retour au travail vendredi, après que plus de 9 000 travailleurs syndiqués aient été mis en lock-out, ce qui a entraîné un arrêt simultané des activités ferroviaires.
Le ministre canadien du Travail, Steven MacKinnon, avait demandé jeudi au Conseil des relations industrielles du pays d'intervenir, en insistant sur la nécessité de mettre fin à l'arrêt de travail et en proposant un arbitrage obligatoire pour le syndicat et les compagnies ferroviaires, y compris le Canadien Pacifique (NYSE:CP) Kansas City.
François Laporte, président de Teamsters Canada, a exprimé sa désapprobation à l'égard de la décision du gouvernement, soulignant l'importance de négocier les conditions de travail à la table de négociation plutôt que de se les faire imposer par une partie externe. Malgré la possibilité d'un ordre de retour au travail, M. Laporte a assuré que la grève se poursuivrait, déclarant que " nos gens seront toujours en grève. Nous serons toujours dans les rues, donc les opérations ne reprendront pas. Les affaires ne reprendront pas comme d'habitude pour les deux entreprises.
Les Teamsters ont indiqué qu'ils étaient prêts à poursuivre les négociations avec le CN au cours de la fin de semaine, car ils croient qu'aucun problème n'est trop important pour être surmonté. Les désaccords portent principalement sur la sécurité et les horaires. Le gouvernement n'a pas encore commenté la situation.
Jonathan Abecassis, porte-parole du CN, a indiqué que les trains avaient recommencé à circuler et que la compagnie poursuivait ses activités. En revanche, il a indiqué que les Teamsters se préparaient à retourner sur les lignes de piquetage.
Le lock-out au CPKC est toujours en vigueur, dans l'attente d'une résolution formelle après l'intervention du gouvernement. Les Teamsters ont rencontré le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) et ont déclaré publiquement leur intention de contester la constitutionnalité du renvoi du ministre du Travail.
Chris Monette, porte-parole des Teamsters, a confirmé que les travailleurs du CN retourneraient au travail vendredi, bien qu'aucun protocole officiel de retour au travail n'ait été fourni par la compagnie ferroviaire. Il a prédit une reprise du travail chaotique. Toutefois, les membres du CPKC ne devraient pas reprendre le travail, car le chemin de fer n'a pas mis fin à son lock-out. Le CPKC a annoncé qu'il se préparait à reprendre ses activités dans l'attente de la décision du CCRI.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.