PARIS (Reuters) - Les éléments recueillis à ce jour sur la fusillade devant la mosquée de Brest (Finistère) ne permettent pas de la qualifier d'attentat, a déclaré vendredi le procureur de la République.
Les motivations de l'homme qui a blessé l’imam et un administrateur de la mosquée jeudi et a été retrouvé mort avec une balle dans la tête restent inconnues, a précisé Jean-Philippe Récappé.
"En l’état actuel des investigations et après échange avec la section antiterroriste du parquet de Paris, nous n’avons pas d’éléments suffisants pour dire que c’est un attentat", a-t-il dit à Reuters.
"Le tireur n’est pas connu, il n’est pas du tout de la région, son profil et ses motivations sont encore inconnus à ce stade", a ajouté le procureur de la République de Brest, en précisant que les investigations se poursuivaient.
(Emmanuel Jarry, avec Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse)