Les marchés actions européens continuent d'évoluer nettement dans le vert, après la décision attendue de la Fed de relever ses taux directeurs, ce qui entérine la reprise de l'économie américaine.
Vers 11h20, le CAC 40, l'Ibex 35 (Madrid) et le Dax bondissent de respectivement 2,6, 2,7 et 3%. Le Footsie 100 et le SMI (Zürich) font un peu moins bien, mais engrangent tout de même 1,4 et 2%.
A Amsterdam, l'AEX avance pour sa part de 2,3%, porté notamment par l'envolée de Delta Lloyd, qui prend 9,4% et retrouve ainsi des couleurs - le titre a perdu plus de 74% depuis le début de l'année. Aegon et Altice (AS:ATCE) s'adjugent pour leur part 5,5 et 5,1%.
Le BEL 20 (+2,4%) fait mieux et est dominé par AB Inbev, Solvay (BR:SOLB) (+3,6%) et Proximus (+3,5%), qui se tiennent dans un mouchoir de poche.
Enfin, à Lisbonne, le PSI 20 fait lui aussi feu de tout bois et grimpe de 2,1%.
Sans surprise, et pour la première fois depuis 2006, la banque centrale américaine a donc relevé son principal taux directeur de 0,25% pour atteindre 0,5%. Pour autant, le discours de Janet Yellen a revêtu une tonalité résolument accommodante et a été empreint d'une prudence bien accueillie par les intervenants.
'Au-delà de l'absence de surprise (cette décision était largement intégrée), ils interprètent cette hausse des taux comme un signal positif sur la solidité du socle de croissance aux Etats-Unis', commentent les équipes de Barclays (L:BARC) Bourse, qui soulignent en outre que 'Janet Yellen a précisé que les prochaines hausses de taux seront graduelles et que la politique monétaire restera accommodante'.
Pas de revirement brutal donc, comme anticipé, mais une forme de (première) validation de la meilleure santé de l'économie américaine qui tend à lever les doutes sur la croissance globale.
Du côté des indicateurs, l'indice IFO qui jauge le climat des affaires outre-Rhin a reculé de 0,3 point en séquentiel à 108,7 points ce mois-ci, contre une stabilité à 109 points attendue. Ce repli imprévu n'a toutefois aucun impact boursier.
Les opérateurs prendront par ailleurs connaissance tout à l'heure des traditionnels chiffres hebdomadaires du chômage, de l'indice de la Fed de Philadelphie au titre du mois en cours et de l'indice des indicateurs avancés du Conference Board pour novembre.
Enfin, s'agissant de la microéconomie, les valeurs bancaires tirent leur épingle du jeu, comme en témoignent les hausses de Société Générale (PA:SOGN) (+3,9%) ou encore Deutsche Bank (+2,1%). La baisse 'mécanique' de l'euro profite par ailleurs aux entreprises exportatrices comme Airbus Group (PA:AIR), dont l'action grimpe de 3,7%.
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