(Reuters) - Les dirigeants du G7 réunis dimanche en visioconférence ont adopté une déclaration conjointe "condamnant fermement" l'attaque de l'Iran et "réitérant leur plein soutien à la sécurité d'Israël".
Les dirigeants ont "souligné la nécessité d'éviter une nouvelle escalade, invitant les parties à s'abstenir de toute action visant à accroître les tensions dans la région", peut-on lire dans un communiqué publié par l'Italie, qui assure la présidence tournante du G7.
"À cette fin, le G7 a lancé un appel pour mettre fin à la crise à Gaza par la cessation des hostilités et la libération des otages par le Hamas", selon la déclaration conjointe.
Le G7 a également garanti la poursuite de l'aide humanitaire en faveur de la population palestinienne.
Plus tôt, le président du Conseil européen, Charles Michel, avait déclaré à l'issue de la réunion sur le réseau social X que le G7 avait "unanimement condamné l'attaque sans précédent de l'Iran contre Israël" et appelé les parties à "faire preuve de retenue".
L'attaque iranienne a été menée en réponse à une frappe aérienne israélienne présumée lancée contre l'ambassade iranienne à Damas, en Syrie, le 1er avril dernier.
"Nous exprimons notre solidarité et notre soutien au peuple d'Israël. Et nous réaffirmons notre engagement en faveur de sa sécurité. Nous continuerons à travailler pour stabiliser la situation", a déclaré de son côté sur X la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Le président américain Joe Biden avait promis une réponse diplomatique coordonnée du G7 à l’attaque de drones et de missiles, qu’il a condamnée et jugée "éhontée".
Le G7 regroupe les États-Unis, le Canada, l'Italie, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et le Japon.
La situation au Moyen-Orient, y compris au Liban, sera examinée lors du Conseil européen la semaine prochaine, a ajouté Charles Michel.
(Reportage Reuters, avec Elizabeth Pineau à Paris, rédigé par Kate Entringer)