Accusée d’avoir profité de sa position dominante dans la recherche en ligne, la firme californienne Google (NASDAQ:GOOGL), appartenant à la galaxie Alphabet, vient de se voir infliger une amende record de 2,42 milliards d’euros par la Commission européenne.
Une amende qui découle d’une enquête longue de sept ans. Il en ressort que l’entreprise high tech a profité de sa position de quasi-monopole, en tant que moteur de recherche, pour favoriser son service de comparaison de prix Google Shopping lorsqu'un internaute effectue une requête, au détriment des autres comparateurs en ligne.
'Lorsqu’un consommateur cherche à acheter un vêtement ou un appareil électronique via Google, l’algorithme du moteur le renvoi vers Google Shopping, un comparateur qui privilégie les commerces qui rétribuent le plus Google', explique dans le journal L'Echo Thomas Vintje, porte-parole de FairSearch, un collectif d’entreprises concurrentes à Google.
Google est le moteur de recherche le plus utilisé au monde, détenant quelque 90% du marché. Si l’Union européenne ne reproche naturellement pas à la société d’occuper cette position dominante, elle lui reproche d’en faire usage illégalement pour détourner ses concurrents.
Il s’agirait d’un montant inédit, le précédent record étant détenu jusqu’à aujourd’hui par le spécialiste américain des semi-conducteurs Intel (NASDAQ:INTC), qui s’était vu infligé une amende de 1,06 milliard d'euros en 2009.
Une obligation disponible sous le pair
Sur le marché secondaire, l’obligation Alphabet remboursable en 2026 se traitement nettement sous le pair aux alentours des 94,50% du nominal. Sur base de ce cours indicatif et d’un coupon fixe de 1,998%, le rendement annuel de cette obligation est porté à 2,68%
L’entreprise High Tech, également maison-mère de YouTube et Android, disposent de confortables ratings « A2 » chez Moody’s et « AA » chez Standard & Poor’s.
Répertoriée au sein du Nasdaq, l’action s’échange elle à 972 dollars, en hausse de 23% depuis le début d’année.