Anglogold 5,125% - 2022
Après trois années de baisse consécutive, l’or a bien débuté 2016 avec un gain de 6,40% depuis le 1er janvier. A l’inverse des autres matières premières, le métal jaune peut compter sur son aspect de valeur refuge dans un marché boursier morose.
Profitant de ce regain d'intérêt pour l'or, les acteurs du secteur comme Anglogold, Barrick Gold et Newmont Mining ont rebondit tant en bourse que sur le marché obligataire.
Pour ne citer qu’un exemple, l’obligation (5,125% - 2022) du producteur sud-africain Anglogold voit son cours passer à 83% actuellement, contre 78% fin de l’année passée. Son rendement annuel reste toujours très élevé mais revient sous la barre des 9%. La coupure est fixée à 2.00 dollars avec un rating spéculatif « BB+ » chez Standard & Poor’s.
airberlin 8,25% - 2018
Les obligations de la deuxième compagnie aérienne allemande ont bien progressé depuis la mi-janvier, suite à une décision de justice qui autorise une fois pour toute la plupart des partages de codes entre airberlin et la compagnie émiratie Ethiad. Par ailleurs, alors que la facture du carburant peut représenter jusqu’à un tiers de leurs coûts, les compagnies aériennes bénéficient également du pétrole bon marché.
Sur le secondaire, le cours de l’obligation air berlin Plc (8,25% - 2018) progresse de sept point depuis le début de l’année à 99,40% du nominal. Son rendement annuel est ramené à 8,55%. L'obligation est disponible par coupures de 1.000 eurots et n’est pas suivie par les agences de notation.
La nouvelle obligation belge à dix ans
Le 15 janvier dernier, l’Etat belge est venu emprunter cinq milliards d’euros sur le marché de la dette, en proposant une nouvelle obligation linéaire à dix ans. Rémunérée par un coupon fixe de 1%, elle a été émise sous le pair à 99,76% et se traite déjà au-dessus des 102% du nominal.
Globalement, les obligations souveraines de bonne qualité (françaises, belges, allemandes..) captent les capitaux qui sortent des indices boursiers et sont plébiscitées par les investisseurs à la rechercher de 'placements sûrs'.
Kaufman & Broad
L’obligation 7% - 2019 émise par Financière Gaillon 8 SAS, la holding qui chapeaute le promoteur immobilier français Kaufman & Broad, évolue en légère hausse cette année avec un cours actuel de 103,60% du nominal.
Le promoteur, qui a publié ses résultats annuels la semaine passée, a annoncé que son principal actionnaire, le fonds d’investissement PAI Partners, pourrait descendre sous la barre des 50% de son capital. Pour plus d’informations, consultez notre article du 29 janvier dernier.
Vallourec
Les obligations Vallourec ont repris un peu du terrain abandonné l’année passée, à la faveur d’une augmentation de capital d’un milliard d’euros conjuguée au renforcement de son plan de restructuration.
Lundi, le spécialiste de la fabrication de tubes sans soudure destiné au marché de l’énergie (pétrole et gaz), a annoncé que l’Etat français et Nippon Steel augmentaient chacun leur participation à 15% dans le capital du groupe, après dissolution. En parallèle, Vallourec a décidé de renforcer sa restructuration en supprimant 1.000 emplois, qui s’ajoutent aux 2.000 postes supprimés l’année passée.
Pour ne citer qu'elle, l’obligation (2,25% - 2024) se traite aux alentours des 67% du nominal, contre un cours de 59% à l’entame de l’année. Son rendement annuel est ramené à 7,50%. La coupure est fixée à 100.000 euros pour une taille d’émission de 750 millions d’euros. Cette obligation, disponible par coupures de 100.000 euros, est notée « BB- » dans la catégorie spéculative chez Standard & Poor’s.