Cette injection de capitaux frais doit permettre à « l’échographe des sous-sols » de renforcer ses fonds propres et de financer sa restructuration lancée il y a un peu plus de deux ans, et accélérée en novembre dernier, en raison de l'effondrement des cours du pétrole.
Les actionnaires avaient approuvé cette recapitalisation début janvier. "La demande totale s'est élevée à environ 343 millions d'euros, correspondant à un taux de souscription d'environ 97,8%", a précisé CGG (PA:GEPH).
Dans son communiqué, la direction ‘se réjouit de l’exécution de cette augmentation de capital qui s’est déroulée dans un contexte de forte volatilité des prix du brut. Elle permet à CGG de disposer de plus de 780 millions de dollars de liquidités, pour traverser cette crise longue et profonde à laquelle le groupe fait face depuis fin 2013. Elle permet également à CGG de se repositionner vers des activités de Géologie, Géophysique et Réservoir moins gourmandes en capitaux".
Stabilité sur le marché secondaire
Sur le marché obligataire, l’inquiétude des investisseurs à l'égard de CGG reste bel et bien d’actualité. L'augmentation de capital n'a visiblement pas suffit à faire rebondir l’obligation 5,875% - 2020, dont le rendement reste à un niveau astronomique de 27%.
Cette obligation, qui se négocie par coupure de 100.000 euros, est notée « CCC+ », un rating hautement spéculatif sur l’échelle de notation de l’agence Standard & Poor’s.