Grâce à la remontée des taux d’intérêts outre-Atlantique, obtenir un rendement relativement élevé à court terme via un émetteur réputé « solide » ne relève plus de l’utopie.
Parmi les possibilité d’investissement, l’obligation remboursable en septembre 2021 par BMW (DE:BMWG) US Capital LLC, une filiale du groupe bavarois chargée de lever des fonds sur les marchés américains, permet ainsi de tabler sur un rendement annuel de 3,60%, sur base d’un cours indicatif de 95,50% du nominal.
Cette décote du cours de l’obligation, qui s’explique essentiellement par la remontée des taux en dollar, rend l’obligation d’autant plus intéressante qu’elle peut être qualifiée de « fiscalement attractive » pour l’investisseur résident belge, comme l’explique en détail notre article de l’Oblis School à ce sujet.
Précisons qu’avec une note « A+ » chez Standard & Poor’s, cette obligation accessible par coupures de 2.000 dollars relève de la catégorie des investissements jugés de très bonne qualité par l’agence,
Bénéfice opérationnel en baisse
Après avoir signé une année 2017 record, soutenue par la forte demande pour la Série 1 et ses SUV, le constructeur bavarois traverse une passe plus difficile, au même titre que bon nombre d’acteurs du secteur en Europe.
Au troisième trimestre, BMW a ainsi vu son bénéfice net chuter de 23,9% en glissement annuel à 1,4 milliard d’euros, impacté notamment par les conséquences des nouvelles normes antipollution.
Le groupe également actif sous les marques MINI et Rolls-Royce (LON:RR) a par ailleurs vu son chiffre d’affaires atteindre 24,7 milliards d'euros, en hausse de 4,7% sur un an.
En marge de cette publication trimestrielle, le management du constructeur a reconnu que l’environnement de marché était rythmé par une accumulation de défis, dont une concurrence plus forte que prévu suite à l'entrée en vigueur début septembre de nouvelles normes antipollution européennes (WLTP).
Selon l’AFP, compte tenu de retards dans la mise en conformité avec ces nouvelles normes, certains constructeurs sont soupçonnés d'avoir accordé de gros rabais en juillet, et surtout en août, sur des véhicules qui n'auraient pu être commercialisés en septembre, ou bien de les avoir immatriculés auprès de leurs propres concessionnaires afin de les écouler plus tard.
BMW affirme à ce titre que de nombreux véhicules de concurrents sans certification WLTP ont été immatriculés avant le 1er septembre.
Source d'incertitude chez les consommateurs, les tensions commerciales à l’échelle mondiale ont également contribué aux graves distorsions de la demande sur plusieurs marchés, a précisé la direction.