Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
J’ai bien peur qu’à l’issue de ce point hebdomadaire, le constat final soit sensiblement identique à celui du précédent, qui était déjà le même que celui de l’avant-dernier « pointage ».
Alors que les indices américains, et notamment le S&P500, trustent les records – avec qui plus est le soutien d’une FED plus accommodante que jamais –, le CAC 40, lui, reste amorphe. Encéphalogramme plat !
Plus exactement, l’indice de référence de la Bourse de Paris continue de dériver à plat dans un range compris entre un support qui se situe dans la zone des 4 700 points et une résistance particulièrement difficile à franchir dans la région des 5 100/5 300 points. Pas de tendance, ni aucune dynamique, même à brève échéance.
Dans ce contexte, seuls les traders de court terme voire les adeptes de l’intraday pourront éventuellement trouver un terrain de jeu… A condition de descendre sur des unités de temps inférieures à deux heures pour essayer de grappiller quelques points dans ce marché parisien atone.
Bis repetita
Bref, bis repetita, avec tout juste quelques points de variation depuis vendredi, et de fait une conclusion inchangée : à court terme, c’est encore et toujours le statu quo en matière de trading. Dès lors qu’il n’y a pas de tendance, il n’y a pas de dynamique et donc pas de raison de prendre position.
Le point de blocage est identifié et connu depuis de longues semaines : il s’agit de la zone de l’ancien support (« S » sur le graphique ci-après) devenu résistance (« R ») de l’ancien canal haussier (en bleu) et la zone des 5 100 points (cf. le rectangle horizontale rouge).
Les points d’impact sur ces deux zones de support sont facilement lisibles (les petites flèches oranges et bleues) et comme les deux résistances se regroupent sur les mêmes niveaux et dans le même timing, il n’est pas exagéré de parler d’embouteillage de retour de vacances en cette toute fin de mois d’août.
En espérant maintenant que le passage d’une bougie mensuelle avec l’ouverture de celle du mois de septembre redonne un peu de vitalité (et de perspectives…) au CAC40.