Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Comme je n’ai cessé de le marteler depuis vendredi dans ces colonnes et dans mes vidéos, les autorités chinoises nous enfumaient depuis 6 jours en publiant des chiffres qui attestaient la prédiction d’un pic épidémique dès le 6 février… confortant l’optimisme des marchés se sont empressés de s’emparer de ce douteux prétexte pour aligner jusqu’à 5 records consécutifs pour le Nasdaq et 4 pour le S&P500.
Il était pourtant écrit noir sur blanc dans de nombreux médias chinois que les statistiques “officielles” ne comptaient plus les patients testés positifs au Covid-19 ne présentant pas de symptômes, mais seulement les cas de maladie aiguë (en contradiction totale avec les recommandations de l’OMS).
Cela avait abouti à une décrue des cas de coronavirus, ce qui était le but recherché (un demi-mensonge, certes gravissime puisque le nombre de personnes contaminées s’est au contraire accru de +14 500 en 5 jours).
Mais Pékin s’est également enfermé dans le mensonge d’Etat en bidonnant cette fois le nombre des décès qui vient soudain d’exploser mercredi soir à +242 (car cela devenait impossible à dissimuler ?).
Il fallait bien que quelqu’un “paye” pour ce mensonge monumental et le fusible choisi par Pékin, c’est le secrétaire du Parti de la province du Hubei qui vient d’être remplacé par le maire de Shanghai.
Pas certain que ce soit une promotion enviable que d’être désigné chef du Parti Communiste d’une province en quarantaine, où les habitants sont prisonniers et où les services hospitaliers sont complètement débordés : si la population locale se révolte, ce sera désormais lui le responsable légal.