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Chute du baril, le point sur les obligations du secteur pétrolier

Publié le 09/12/2015 11:05

Depuis la réunion de l’OPEP vendredi dernier, rien ne semble en mesure d’enrayer la chute du baril qui évolue à un plus bas depuis février 2009. Cette énième baisse porte son recul à plus de 60% en dix-huit mois.

C’est donc la décision de l’OPEP de maintenir sa production inchangée malgré la surabondance de l’offre qui a provoqué un nouveau recul des prix. Faute de pouvoir se mettre d'accord sur une baisse de la production, les 12 membres de l’OPEP ont en effet décidé de maintenir leurs quotas à 30 millions de barils par jour, dans un monde déjà englué de pétrole.

Outre cette situation de surproduction, de l'ordre de 1 à 2 millions de barils par jour, les cours subissent également le ralentissement économique observé dans les pays émergents, le retour de l’Iran en tant qu’exportateur ou encore l'arrivée sur le marché énergétique du pétrole de schiste.

Pour contrer la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis, les pétromonarchies du Golfe ont par ailleurs préféré laisser les vannes ouvertes, au même titre que le Venezuela, dont le pétrole assure 96% des revenus et qui espérait limiter ses pertes grâce aux volumes.

Des rendements obligataires en forte hausse

Cette baisse des produits pétroliers impacte naturellement les entreprises et les valeurs liées de près ou de loin à l’évolution du baril. Sur le marché de la dette par exemple, les investisseurs ont revu à la hausse leurs exigences en termes de rendement pour se positionner sur les obligations du secteur.

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A titre d’exemple, les investisseurs exigent désormais un rendement annuel supérieur à 12% pour se positionner sur l’obligation 2021 de l’opérateur suisse de plateformes pétrolières et gazières Transocean, dont le cours évolue nettement sous le pair aux alentours de 75% du nominal. Il s'agit d'une émission en dollar (coupure de 1.000 dollars), ce qui implique donc un risque de change. Standard & Poor’s note cet emprunt « BB+ » dans la catégorie spéculative.

Fragilisé également par la baisse du réal brésilien, Petrobras voit lui aussi ses taux de financement s’envoler ces derniers mois. Pour rester sur l’échéance 2021, l’obligation Petrobras International Finance affiche un rendement annuel de 11%, compte tenu d’un cours de 79% du nominal. La coupure est fixée à 2.000 dollars avec un rating « BB » chez Standard & Poor’s.

Nettement mieux notées sur l’échelle de notation de Standard & Poor’s (« AA- »), les obligations émises par la major anglo-néerlandaise Royal Dutch Shell résistent mieux. L’obligation Shell International Finance 2025 affiche un rendement annuel de 3,45% en dollar, sur base d’un cours de 98,50%.

Notée « BBB- » chez Standard & Poor’s, l’entreprise de forage Newfield Exploration, essentiellement active au Texas, voit quant à elle le rendement de son obligation (5,375% - 2026) dépasser les 6% sur base d’un cours de 83% du nominal.

Les entreprises qui dépendent des investissements des majors pétrolières subissent également le contrecoup. On pense à celles actives dans l’exploration sismique comme le français CGG (PA:GEPH), dont l’obligation 2020 affiche désormais un rendement annuel proche des 20% en euro (rating « CCC+ » chez Standard & Poor’s).

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Vallourec, autre entreprise française spécialisée dans la fabrication de tubes sans soudure en acier, principalement à destination des marchés de l’énergie (pétrole et gaz), n’est pas en reste. Son obligation (2,25% - 2024) se traite à ses plus bas et affiche un rendement annuel proche des 8% en euro (rating « BB+ » chez Standard & Poor’s).

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