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Les indices asiatiques étaient en forte baisse ce vendredi matin. A la clôture, le Nikkei de la bourse de Tokyo a cédé 1,60% à 8 839,91 points. Peu avant la clôture, le Hang Seng Index dérapait de 0,29% à 19 492,93 points tandis que le Shanghai Composite perdait 0,17% à 2 048,90 points. Cette baisse s’explique par l’approche du discours de Ben Bernanke ce soir, à l’issue de la réunion des banquiers centraux à Jackson Hole. Beaucoup parient sur une absence d’initiative pour le soutien de l’économie de la part du président de la Réserve Fédérale Américaine. Dans ce contexte, les investisseurs préfèrent prendre leurs bénéfices. A cela s’ajoute les mauvaises statistiques japonaises avec une production industrielle en baisse de 1,2% alors que le consensus tablait sur une hausse de 1,7%. Les firmes fortement exportatrices telles que les constructeurs automobiles ou encore les valeurs technologiques étaient les principaux perdants de la séance.
La veille, Wall Street avait terminé en baisse, le Dow Jones a perdu 0,81% à 13 000,71 points et le Nasdaq, à dominante technologique a laissé échapper 1,05% à 3 048,71 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 a reculé de 0,78 à 1 399,48 points. Dans les deux cas, nous sommes autour de deux niveaux psychologiques importants : Le S&P 500 est repassé en dessous du seuil psychologique des 1 400 points tandis que le Dow Jones flirte juste au-dessus des 13 000 points. Au vu des dernières statistiques asiatiques et européennes publiées, les opérateurs attendent maintenant des signes forts de la part des Banques Centrales pour d’une part endiguer la crise de la Zone Euro, et d’autre part soutenir l’économie mondiale qui semble s’essouffler. Au chapitre des valeurs, toujours au sujet du combat judiciaire entre Apple et Samsung, l’entreprise américaine a été déboutée de sa plainte dans le volet japonais du conflit. Le tribunal a estimé que les technologies déployées par Samsung ne violaient pas les brevets de son concurrent californien.
En Europe, s’appuyant sur les écarts de taux d’intérêts sur le marché obligataire, le président français François Hollande a demandé à la Banque Centrale Européenne d’agir pour contrer la crise de la dette européenne. Avant le discours capital et déterminant pour la suite de Ben Bernanke, nous devrions encore une fois assister à une séance frileuse et à de grosses prises de bénéfices sur les marchés européens. En France, Hermes a publié des résultats en forte hausse sur le premier semestre et relevé son objectif de croissance. Si l’on en croit les dernières variations du contrat Future CAC40, l’indice parisien devrait rester proche de l’équilibre à l’ouverture.
Forex:
L’euro se stabilise face au billet vert et s’échange autour des 1,2510$. Les investisseurs agissent de manière prudente avant le discours de cet après-midi de Ben Bernanke qui se tiendra à Jackson Hole, aux Etat-Unis. Son discours pourrait donner le rythme avant la rentrée officielle de ce début d’année scolaire.
En effet, septembre sera marqué par de grandes échéances cruciales pour les marchés. On notera l’absence remarquée de Mario Draghi, président de la Banque Central Européenne, au cours de ce premier rendez-vous annuel des banquiers centraux. Mario Draghi sera donc très attendu par les marchés lors de la prochaine réunion mensuelle de la BCE, jeudi prochain. La crise de la dette européenne est toujours au centre des préoccupations des investisseurs qui s’inquiètent du sort de la Grèce mais aussi de l’Espagne qui pourrait se résigner à faire appel à l’aide européenne. Dans ce contexte attentiste, la devise des dix-sept reste stable face à l’ensemble de ses contreparties.
L’euro s’échange autour des 98,07 yens et aux alentours des 0,7921£. De son côté, sur le NYBOT, le billet vert se maintient et le Dollar Index cote 81,66 points. La paire AUD/USD se traite aux encablures des 1,0305$ et la paire NZD/USD aux alentours des 0,7997$. Enfin, l’USD/JPY s’échange aux environs des 78,40 yens.
Matières premières:
Au chapitre des matières premières, les cours du pétrole se stabilisent au-dessus de $94.50 après avoir touché $94 en séance hier. Le pétrole subit sa première semaine de baisse depuis juillet. Les opérateurs ont anticipé la réouverture des raffineries dans le golfe du Mexique et restent attentistes avant les discours de la FED et de la BCE. Le baril de light sweet crude échéance septembre se traite autour des $94.75 à l’équilibre. Le contrat a un premier support autour des $94.47 puis $94.08. De son côté, le Brent de la Mer du Nord s’échange, ce matin, contre $112.80 à l’équilibre également. Sur le front des métaux précieux, l’once d’or évolue autour des 1 657 dollars en hausse de 0.12% alors que l’argent se traite à 30.39 dollars en baisse de 0.10%. Les opérateurs sont une nouvelle fois dans l’attente du discours de Ben Bernanke avant de prendre des positions à plus long terme.