El Niño est confirmé par les météorologues mais il est encore trop tôt pour faire des estimations de fluctuations de prix sur les matières premières. Tout dépendra de la force et de la durée du phénomène climatique. Lors de l’épisode le plus violent qui remonte à 1997/1998, des anomalies de température de 4 à 5°C étaient apparues, entrainant des sécheresses importantes en Asie. Cette année, El Niño devrait être a priori plus contenu. On peut, toutefois, anticiper que le sucre, le café, le zinc et le cuivre connaissent de fortes augmentations comme ce fut le cas par le passé. Mais la matière première qui pourrait afficher la plus forte performance devrait être le nickel qui a connu une progression de près de 13,9% en moyenne à chaque épisode.