Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Les mauvaises nouvelles sont vite oubliées à Wall Street, les indices américains ont attaqué la séance sur un gain de +0,8% (S&P500) à +1% (Nasdaq), comme si la publication d’un indice ISM (activité du secteur manufacturier) plus que médiocre la veille n’avait jamais existé.
Cela faisait presque 4 ans (depuis décembre 2015) que l’ISM ne s’était pas inscrit sous le seuil technique des 50 points.
On pourrait à la rigueur considérer qu’un très bon chiffre d’activité dans le secteur tertiaire compense cette déconvenue, mais il n’y a rien de tel aujourd’hui… rien d’autre qu’une contraction symbolique du déficit commercial des États-Unis, ressorti à -54 Mds$ en juillet contre -55,5 Mds$ en juin.
Mais cette embellie constitue en fait une déception puisqu’une réduction du déficit à-53,4 Mds$ était attendue.
Plus globalement, les Etats-Unis ont exporté pour 55 Mds$ de produits et services vers la Chine au cours des 6 premiers mois de l’année. Comparativement et en dépit des sanctions et surtaxes, les exportations de Pékin vers les Etats-Unis s’élèvent à 235Mds$.
De plus, les exportations chinoises sont traditionnellement plus élevées au second semestre, avec les jouets et produits électroniques importés par les Etats-Unis pour la période des fêtes (Thanksgiving, Cyber Monday, puis Noël).