C’est officiel. La Chambre des communes a voté mercredi en faveur de la motion visant à écarter l’idée d’un « Hard Brexit », par seulement quatre voix d’écart (312 voix contre 308). Le vote d’hier a permis d’ouvrir la voie à celui de ce jeudi. Pour rappel, le vote du jour portera sur un report de la date butoir du 29 mars (date du Brexit). D’après le président de la Chambre des communes, John Bercow, le gouvernement proposera de reporter la date de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne au 30 juin. Concernant le calendrier économique, nous nous intéresserons aux inscriptions hebdomadaires au chômage et aux ventes de logements neufs du mois de janvier aux Etats-Unis. Du côté des entreprises, la séance sera animée par les publications du groupe Bolloré, Oracle (NYSE:ORCL), Abode, Lufthansa (DE:LHAG), RWE (DE:RWEG), Casino, Bourbon (PA:GPBN) et Rallye. Décryptage.
De l’appétence pour le risque ?
Du côté des Etats-Unis, les investisseurs restent confiants quant au fait que la Réserve fédérale (Fed) ne relèvera pas ses taux. Et pour cause, les prix à la production (IPP) ont augmenté de seulement 0,1 % au mois de février, après une baisse de 0,1 en janvier. Sur un an, les IPP sont retombés sur le niveau du mois d’août 2017. En conséquence, l’appétence pour le risque (marchés actions) continue d’animer la tendance, d’autant que les rendements obligataires sont assez stables. Enfin, en Chine, la production industrielle a reculé de 0,4 point à 5,3 % (sur un an) au mois de février. Sur le volet des changes, le dollar US s’inscrit toujours en baisse face aux devises de son panier de référence. C’est pourquoi nous conservons un avis positif sur l’euro et la livre sterling.
D’après le département de l’Energie US (DoE), les réserves de brut ont reculé de 3,86 millions de barils à 449,1 millions pour la semaine achevée au 8 mars. Même son de cloche pour les stocks de d’essence avec une baisse de 4,6 millions de barils. En revanche, les stocks de produits distillés ont progressé de 383 000 barils sur la même période. En outre, la production journalière s’est repliée de 100 000 barils par jour (bpj) à 11,9 millions de bpj. Dans ce contexte, le contrat WTI a terminé mercredi en hausse de 2,44 % à 58,26 dollars le baril. Pour conclure, nous avons un biais très positif sur le contrat WTI et estimons que la hausse devrait se poursuivre à court/moyen terme.