Le constructeur de voitures de sport a mandaté plusieurs banques dont JP Morgan et Citigroup en vue de lancer un emprunt obligataire en euro.
Les rencontres avec les investisseurs auront lieu la semaine prochaine à Londres, Paris et Milan. Une émission devrait suivre en fonction des conditions de marché.
Nous n'avons pas encore reçu d’indication quant au niveau de rendement sur lequel tabler.
Devenu indépendant de Fiat
Il s’agirait de l'emprunt inaugural pour le constructeur italien, devenu indépendant du groupe Fiat-Chrysler et introduit à la bourse de New York le 21 octobre et à celle de Milan le 4 janvier dernier.
Le constructeur, qui emploie 2.850 personnes, a dégagé un bénéfice net en hausse de 9% à 290 millions d'euros l’année passée. Ses ventes ont progressé de 6%, à 7.664 unités, avec une forte hausse en Australie et au Japon. Son chiffre d'affaires a augmenté de 3% à 2,8 milliards d'euros.
Fin décembre, le groupe affichait une dette de 1,93 milliard d'euros. Ses prévisions pour l’année en cours ont été jugées décevantes par les marchés.
Ferrari (NYSE:RACE), qui limite volontairement sa production annuelle de voitures - vendues au minimum 200 000 dollars l'unité - entend l'augmenter jusqu'à 9.000 unités d'ici trois ans, tout en respectant le principe de son fondateur Enzo Ferrari, qui est de "vendre toujours une voiture de moins que ce que le marché demande", a dernièrement expliqué son président, Sergio Marchionne.