En avril, l’indice synthétique du climat des affaires de l’INSEE est resté stable, à 101, soit légèrement au-dessus de sa référence moyenne de long terme 100. Il s’agit d’un résultat en demi-teinte, masquant des évolutions positives (redressement net dans l’industrie et le bâtiment) et négatives (repli dans les services et le commerce de détail). Cela fait maintenant six mois que le climat des affaires ne s’améliore plus, après s’être redressé tout au long de 2015. Cette pause prolongée résulte des forces opposées à l’œuvre sur la conjoncture française : côté négatif, l’affaiblissement de la croissance mondiale, l’incertitude élevée, la nervosité afférente des marchés financiers, la consolidation budgétaire qui se poursuit en France ; côté positif, la faiblesse des taux, de l’euro et du prix des matières premières, la reprise en zone euro, les mesures domestiques de redressement de la compétitivité et de l’emploi.