Selon le Financial Times, le géant pharmaceutique GSK envisagerait un démantèlement de son activité suite à la pression de plusieurs de ses dix premiers investisseurs réclamant une scission de sa division grand public.
Ceux-ci, estimant en effet que les synergies entre la pharmacie et les produits grand public sont limitées, réclameraient depuis des mois une scission de la division afin d’en optimiser sa rentabilité.
En réaction, la direction du groupe songerait à la création à moyen terme (soit d’ici deux à trois ans) d’une entité autonome, spécialisée dans la pharmacie et les vaccins.
Un porte-parole de GSK a par ailleurs indiqué que la priorité du laboratoire était d’améliorer la performance du pôle pharmaceutique, en particulier la recherche et développement, et que sa structure actuelle offrait une certaine stabilité des résultats tout en aidant à la génération de cash-flow.
Une capitalisation boursière de presque 78 milliards de dollars
Bien qu’il ne s’agisse à l’heure actuelle que de discussions, les actionnaires semblent apprécier cette possibilité, en témoigne la hausse du titre vendredi dernier, jour de la divulgation de l’information.
La capitalisation boursière de GlaxoSmithKline, qui a dégagé en 2017 un chiffre d’affaires de 30,2 milliards de livres sterlings (ou 33,9 milliards d’euros au cours actuel) pour un bénéfice net de 1,5 milliard (environ 1,7 milliard d’euros), se rapproche ainsi des 78 milliards de dollars.
Du côté obligataire, le cours de l’emprunt au coupon de 3,625% et échéant en 2025 a repris ses niveaux de jeudi passé, après avoir grappillé quelques points sur la journée de vendredi.
L’obligation se traite ce jour à un cours de 100,35%, élevant de la sorte le rendement à 3,57%.
Une mise de fonds minimale de 2.000 dollars est nécessaire pour se positionner sur cet emprunt noté A+ par Standard & Poor’s, dans la catégorie investissement.