Lloyds Banking Group (LON:LLOY) a publié ce mercredi matin des résultats annuels marqués par un bénéfice net de 3,86 milliards de livres. L’occasion pour la première banque de dépôt britannique de relever son dividende.
Sur fonds d’une activité économique qu’elle juge résistante au « Brexit », l’institution bancaire a clôturé l’année écoulée sur un bénéfice net en hausse de 27% à 3,86 milliards de livres sterling (soit, rapportés en euros, approximativement 4,50 milliards).
S’attendant à ce que ses objectifs de réduction des coûts soient atteints plus tôt que prévu, le management se voit suffisamment conforté pour relever de 5% son dividende à 3,21 livres. Il a annoncé au passage un nouveau programme de rachat d'actions totalisant 1,75 milliard de livres, contre un milliard un an plus tôt.
Cette politique de redistribution aux actionnaires a manifestement séduit les investisseurs, l’action de la banque britannique ayant clôturé la séance de mercredi sur un gain de 4,73%.
La Lloyds semble également avoir rassuré les marchés quant à l'impact de la sortie du Royaume-Uni de l’UE sur ses activités, au même titre que celui de l'intensification de la concurrence qui ont affecté nombre de ses concurrents.
La semaine passée, ses rivaux Royal Bank of Scotland et HSBC (LON:HSBA) ont ainsi mis en garde sur l'impact probable du « Brexit », Pour sa part, la Lloyds reconnait que les perspectives à court terme de l'économie britannique restent incertaines, mais indique n’avoir pris aucune autre réduction de valeur en prévision d'un ralentissement.
Notons qu’en 2018, ses revenus ont augmenté de 2% pour atteindre 17,8 milliards de livres. Le Financial Times souligne par ailleurs que la société a continué d’éviter les pires pressions sur les marges qui ont affecté la majeure partie du secteur en 2018.
On rappellera que Lloyds Banking Group avait été sauvé de la faillite par le gouvernement britannique lors de la crise financière. Londres avait alors injecté plus de 20 milliards de livres, prenant au passage une participation de 43% dans son capital. L’Etat a cédé ses derniers 0,25% qui lui restaient en mai 2017, réalisant un bénéfice supérieur au milliard de livres.
4% de rendement annuel en dollar australien
Sur le marché secondaire, la Lloyds est présente sur de multiples échéances et devises. Concernant le couple euro/dollar, les rendements sont malheuresement très faible.
En dehors de ces deux devises 'fortes', le groupe bancaire a notamment levé de la dette en dollar australien.
Accessible par coupure de 10.000 dollars australiens, son obligation échéant dans huit ans permet à l'épargnant de tabler sur un rendement annuel proche des 4%
Lloyds Banking Group a également placé des obligations libellées en Yuan chinois. Si cette devise vous intéresse, n'hésitez pas à contacter votre délégué commercial chez Goldwasser Exchange.