Retour sur l’emprunt émis en décembre dernier par Expedia, alors que le spécialiste des voyages en ligne vient de publier ses résultats annuels.
Basée à Bellevue, Washington, Expedia est un des poids lourds de son secteur. Il est présent à travers les marques Expedia.com, Hotels.com, Hotwire.com, Egencia, Venere ou encore Trivago, pour ne citer que ces exemples. L’entreprise est active dans 75 pays à travers 200 sites internet, lesquels permettent de faire une recherche parmi plus de 269.000 hôtels et 400 compagnies aériennes.
La compagnie américaine, qui emploie plus de 18.000 personnes, réalise 44% de ses ventes hors de ses frontières nationales. En 2015, le chiffre d’affaires a été de 6,63 milliards de dollars, en hausse de 19% sur un an. Les nuitées ont progressé de 36% tandis que le montant total des réservations est porté à 60 milliards, 24% de mieux qu’un an avant.
Acquisition d'HomeAway et d'Orbitz
Ces chiffres ne tiennent pas compte d’eLong, une filiale revendue au printemps dernier. Ils reflètent cependant la contribution d’HomeAway et d’Orbitz, deux acquisitions réalisées au cours de l’exercice 2015. La consolidation de ces deux nouvelles entités a amputé de 39 millions de dollars le résultat d’exploitation, signale l’entreprise dans son communiqué. Les attentats de Paris ont également pesé à hauteur de 10 à 15 millions, ajoute la compagnie américaine, portant à 1,2 milliard l’Ebitda de 2015. Ce dernier progresse malgré tout de 11% sur un an.
Un rendement de près de 6%
L’acquisition du spécialiste de la location d’appartements et de maisons de vacances Home Away, pour 3,9 milliards de dollars, a été financée en partie par un emprunt obligataire placé en décembre dernier.
L’obligation en question affiche une maturité égale au 15 février 2026 et offre un coupon de 5%. Ce vendredi, l’investisseur peut l’acheter à 93% du nominal, correspondant à un rendement de 5,90%.
Cette ligne obligataire affiche une taille émise de 750 millions de dollars par coupures de 2.000. Son rating est de « BBB- » (« Investment Grade »). Précisons que la devise d’émission implique un risque de change.